Juste après son élection à la tête de la Fédération patronale de l'Afrique de l'Ouest, Jean Kacou Diagou et son bureau ont rendu une visite de courtoisie au Président de la République, Son Excellence Laurent Gbagbo, au palais présidentiel, le mardi 14 septembre 2010.
A la tête des membres de la FOPAO (Fédération des Organisations Patronales de l'Afrique de l'Ouest), M. jean Kacou Diagou, par ailleurs président de la CGECI (Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire) a, au cours de l'audience que lui a accordée le locataire du Palais présidentiel, présenté son programme d'actions structuré en 10 axes. Entre autres, travailler à la sensibilisation des dirigeants des Etats membres de ce que, seul le secteur privé est la meilleure voie de création des entreprises. Au cours de notre Assemblée Générale mixte tenue ce jour- même, nous avons adopté de nouveaux textes pour rendre la FOPAO plus solidaire, compacte et plus performante. Nos objectifs sont d'accompagner la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) et l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), dans leur démarche d'intégration pour faire un véritable marché commun, où les entreprises doivent avoir une taille critique ; et, de nous approprier les négociations des APE, a déclaré le nouveau Président. Ces différents axes ayant rencontré l'assentiment du Chef de l'Etat, il s'est dit heureux que la nouvelle génération ait compris que la voie idoine pour la création de richesses et d'emplois reste le privé. Toutefois, il a rassuré ses hôtes du jour de la volonté de l'Etat à les accompagner. L'Etat est là pour garantir la souveraineté et l'indépendance de nos pays. Le Patronat et l'Etat discutent toujours des impôts et autres taxes. Ces discussions ne sont pas un signe d'antagonisme. Mais plutôt, un signe de la vitalité de l'Etat. C'est l'alliance entre les deux qui forment un pays. Vous avez bien fait de créer la FOPAO , a-t-il souligné. Pour lui, l'idée de création de cette fédération est si pertinente qu'il faut progresser un peu plus vite dans l'intégration économique sousrégionale. On doit aller plus vite que les Européens. Nous comptons sur vous pour nous bousculer. J'ai souhaité vous recevoir pour vous encourager, et encourager les gens à entreprendre, a soutenu le Président de la République
K.Hyacinthe