vendredi 17 septembre 2010 par L'expression

Il faut des élections apaisées. Celui qui le demande à Abengourou n'est autre qu'Assoa Adou.

L'ancien ministre des Eaux et Forêts prend-il les hommes pour des singes ? Certainement qu'il n'est pas loin d'un tel amalgame. Sinon, l'homme qui a mis le feu aux poudres dans le royaume de l'Indénié aurait commencé par faire d'abord faire amende honorable. Assoa Adou est en effet de ceux des cadres du parti au pouvoir qui ont foncé tête baissée dans l'opération de radiation des Ivoiriens de la liste électorale. Il a lancé une campagne de manipulation visant à faire croire que par centaines, des étrangers enrôlés se sont repentis et sont venus se confesser. Ils auraient, selon son scénario auquel Adou ne donne pas lui-même un sou de crédit, dénoncé des politiciens voulant les utiliser comme bétail électoral. Cette phase du vent passée, Assoa Adou a dressé son monde à l'assaut des Ivoiriens. Lui et ses comparses ont ainsi établi des listes de milliers de personnes à radier. Le mode d'action n'a pas dérogé de celui des autres directeurs départementaux de campagne du candidat Laurent Gbagbo. Un clic sur la liste électorale provisoire, et tous les noms à consonance nordique étaient ciblés. Systématiquement, le faux pacifiste du Fpi a voulu sortir de la citoyenneté ivoirienne ces personnes dont le seul tort est de ne pas luire au miroir militant de son parti. Une forfaiture que les populations ont décidé de combattre. Et elles l'ont fait en s'opposant aux calomnies et autres tentatives de spoliation. La ville d'Abengourou en a gardé des stigmates. Et celui par qui le drame arriva veut se donner le manteau du pompier. Après avoir mis le feu, Assoa Adou, sans regret, et avec un cynisme très caractéristique des socialistes tropicaux d'ici pour qui la fin justifie toujours les moyens, parle d'élections apaisées. Les Ivoiriens auront tout vu et tout subi sous ce régime.

D. Al Seni

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