lundi 27 septembre 2010 par Le Nouveau Réveil

Hélicoptères dans le ciel ; ballet incessant et à grande vitesse de grosses cylindrées ; camions citernes de carburant ; chars de combat ; véhicules avant blindés ; contingents de militaires par centaines n'ont nullement impressionné les populations d'Abengourou en cette journée du 25 septembre 2010. seule l'armada déployée venait rappeler que le Président Candidat Laurent Gbagbo était dans la ville d'Abengourou . Pour le reste, rien à signaler sinon une indifférence totale des habitants d'Abengourou. Leurs préoccupations de l'heure: c'est la traite cacaoyère qui s'annonce difficile, la rentrée des classes et les cauchemars des parents d'élèves de plus en plus pauvres. L'autre priorité des populations, c'est la publication de la liste électorale définitive, la distribution des cartes d'identité et des cartes d'électeurs. Et l'escale de Gbagbo n'apportait aucune réponse à ces réalités tangibles.Voici pourquoi, il est entré tard dans la nuit à Abengourou tel un fugitif et s'est permis de commettre le sacrilège étatique de saluer le drapeau national alors que la nuit était déjà tombée. L'ambassadeur Edjampan le lui a d'ailleurs rappelé.

Boudé par Abengourou, le candidat- président s'est dirigé le dimanche 26 aux environs de 15 heures vers Bondoukou sans crier gare. Ses partisans doivent, aujourd'hui, comprendre que le Fpi dans l'Indénié, malgré le tapage, est minoritaire. Et ce n'es pas le confrère bleu, qui a choisi de venir couvrir le lancement de la campagne de Bédié au siège du Pdci-Rda qui nous dira le contraire. A Bondoukou, l'accueil a été des plus froids. La population n'est pas sortie pour souhaiter la bienvenue au chef de l'Etat candidat.

JOEL ABALO

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