La libéralisation de l'espace audiovisuel a fait l'objet, récemment, d'un débat à la maison de la presse. A cette occasion, le président des consommateurs actifs de Côte d'Ivoire, Marius Comoé, a critiqué la partialité de la Rti dans la gestion des informations. Marius Comoé, pour cela, a demandé que la libéralisation soit désormais une réalité " La Rti ne sert qu'un groupe d'intérêt. Il faut libéraliser le secteur des médias " a-t-il lancé. Mais il ne s'est pas contenté de ces seules dénonciations. Dans un discours musclé, le président des consommateurs actifs de Côte d'Ivoire a poursuivi en ces termes " les responsables de la Rti font des émissions qui plaisent à eux seuls et non aux consommateurs " Après la maison bleue, il s'en est pris également aux patrons de presse à qui il a exigé l'application sans condition de la convention collective afin d'améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes. " Alors qu'ils bénéficient du fonds d'aide à la presse, ils refusent d'appliquer la convention collective " s'est indigné Marius Comoé. A sa suite, Soum Saint Félix, manager de Airtv Sat (Radiotélévision privée), a, lui aussi, réclamé l'application de cette libéralisation " C'est une nécessité démocratique et économique Un individu qui paye ses impôts doit faire son choix " a-t-il dit avant de présenter son projet. Enfin, Mam Camara a indiqué qu'il est l'un des apôtres de cette libéralisation. Mais à quand son application ? That is the question.
DJE KM