vendredi 1 octobre 2010 par Nord-Sud

Accusé de monopoliser les médias d'Etat, le camp présidentiel se défend. Et c'est Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) qui donne la réplique. Mais là, en tant que porte-parole de l'équipe de campagne du président-candidat, Laurent Gbagbo. Il faut rendre compte aux Ivoiriens. Il faut les informer. D'aucuns diraient qu'il y a une occupation abusive des médias d'Etat. Nous disons non, nos compatriotes ont besoin d'être informés, a-t-il contré l'opposition et la Commission électorale indépendante (Cei). C'était, hier, au cours d'une conférence qu'il a animée au QG de campagne de la majorité présidentielle, à Attoban à Cocody.
Le président à charge d'organiser les élections avait intimé l'ordre aux candidats de cesser toute campagne, en public et sur les médias d'Etat. Affi N'Guessan argumente que la communication en période pré-électorale est d'un enjeu capital. () Chacun joue comme il l'entend, il tire autant de fois qu'il veut, il parcourt le terrain dans tous les sens. Les règles du jeu ne sont pas encore mises en ?uvre, a-t-il ajusté. Il convient que la précampagne n'est pas campagne. Seulement, il dit que c'est seulement lorsque la campagne va démarrer que la loi va s'imposer. En ce qui nous concerne, le coup d'envoi c'est le 14 octobre. C'est donc à partir du 14 octobre qu'on pourra mettre en ?uvre les règles relatives au processus, rejette-t-il.

Bidi Ignace

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