lundi 4 octobre 2010 par Le Patriote

Les enseignants du secondaire public ne sont pas en phase avec le ministre de l'Education Nationale quant à l'interdiction de la vente des fascicules. Réunis au sein du Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Côte d'Ivoire (SYNESCI), ils se sont insurgés contre cette mesure, samedi dernier, lors de leur traditionnelle rentrée syndicale au Lycée technique de Cocody. Cette décision pour le moins surprenante est inacceptable ! Et le Synesci ne saurait la laisser prospérer a martelé le secrétaire du Synesci, M. Mamadou Soro. Attaché à une éducation publique de qualité et gratuite pour tous, a-t-il poursuivi, le Synesci encourage les productions pédagogiques. En élaborant les supports pédagogiques axés sur la formation par Compétence (FC), non seulement les enseignants adaptent à nos réalités des manuels scolaires inadaptés et très coûteux, mais mieux ils permettent à un plus grand nombre d'apprenants de posséder un document de travail efficient, a-t-il expliqué. Balayant du revers de la main toutes idées mercantiles, ces productions sont, a ajouté M. Soro, la preuve du dynamisme intellectuel des enseignants de Côte d'Ivoire. Concernant les cours de renforcement, le Synesci dit noter deux poids deux mesures. Alors qu'ils sont interdits, au Lycée Classique et au Lycée Sainte-Marie ou les effectifs sont acceptables, ce sont les administrations elles-mêmes qui organisent ces cours a t-il deporé. Le Sg du Synesci a, par ailleurs, invité tous les enseignants à se mobiliser pour la journée mondiale des Enseignants qui a lieu demain au Palais de la culture à Treichville, autour du thème La reconstruction passe par les enseignants . Lui et ses pairs ont également échangé sur le prochain congrès du Synesci prévu en principe pour avril 2011.

Anzoumana Cissé

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