lundi 4 octobre 2010 par Nord-Sud

Le Commissaire du gouvernement a averti depuis Korhogo, que tout agent des forces de l'ordre qui sera auteur ou complice d'actes de nature à troubler les élections en Côte d'Ivoire, subira la rigueur de la loi. C'était mardi, au centre culturel de Korhogo lors de la campagne nationale de sensibilisation pour des élections sans violence armée. Cette activité a été organisée par la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération et la Circulation Illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ComNat-CI) avec pour thème, Mon arme, c'est mon vote. Il faut que nous soyons d'accord, les délits, les infractions auxquels vous vous exposerez en cette période électorale sont des crimes qui ne seront pas pardonnés ; donc faites très attention et référez-vous toujours aux consignes de vos supérieurs hiérarchiques, a insisté le lieutenant-colonel Ange Kessy, devant les hommes de Daniel Koffi, commandant du Centre de commandement intégré (CCI) et les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN. Car, expliquera-t-il le Parquet militaire qu'il représente a pour objectif de prévenir les hommes armés que toutes actions des Forces de l'ordre de nature à perturber les élections seront sanctionnées selon les dispositions prévues par la loi . Le Contrôleur général, Désiré Adjoussou premier responsable de la Comnat-CI, a instruit les Forces de l'ordre et la population de la cité du Poro sur les dangers liés à la prolifération et à la circulation illicite des armes légères et de petit calibre. Il était accompagné, dans sa tâche, par Michèle Pépé présidant le Réseau d'action sur les armes légères en Afrique de l'ouest-Section Côte d'Ivoire (Rasalao-CI). Elle a demandé que les militaires prennent en compte les femmes et leur vulnérabilité, car elles sont les premières victimes quand tout se gâte.

MHS

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