lundi 4 octobre 2010 par Le Temps

Dans le cadre des visites d`Etat initiées par le Président de la République Laurent Gbagbo, un meeting, le dernier de toutes les visites entreprises depuis 2008, a eu lieu, hier, au stade municipal de Bouaké. Le Premier ministre Guillaume Soro qui, à l`occasion de cette visite, s`adressait à la population ivoirienne, a invité les 14 candidats à faire en sorte qu`il n`y ait pas de violence au soir du 31 octobre 2010. "Monsieur le Président de la République, je voudrais vous demander en tant que candidat à l`élection présidentielle de faire en sorte qu`il n`y ait pas de violence au soir du 31 octobre 2010. J`invite tous les autres candidats à sensibiliser leur état major pour qu`il n`y ait pas de violence le jour des élections. Car, il n`y a plus de raison à la violence le 31 octobre. Que celui qui gagne cette élection, ait l`humilité de la gagner et que celui qui la perd, ait l`honneur de la perdre. " Tels sont les premiers mots d`exhortation de Guillaume Soro, avant d`exprimer ses sentiments de reconnaissance au chef de l`Etat pour avoir initié le Dialogue direct. "Excellence Monsieur le Président de la République, merci pour le Dialogue direct. Merci de nous avoir permis de discuter franchement des problèmes de la Côte d`Ivoire. "A dit Guillaume Soro, non sans relever les acquis de l`Apo. "J`aurais pu faire un bilan exhaustif pour dire ce que l`Accord politique de Ouaga a apporté à la Côte d`Ivoire. Mais ce serait un exercice fastidieux. Car tant de choses ont été réalisées avec l`Accord politique de Ouaga. Et cet accord a donné à la Côte d`Ivoire une paix vraie, une paix sans hypocrisie et la présidentielle est une étape pour amorcer la paix totale". Pour le Premier ministre, le chemin de cette paix a connu beaucoup d`embûches qui auraient pu entraver la bonne marche du processus si lui et le Président de la République n`avaient pas, selon lui, eu la carapace dure pour résister aux pressions diverses. Et Soro de mettre la confiance retrouvée sur le compte des effets du temps. "C`est l`effet du temps qui a pu taire les ranc?urs et les rancunes. Et qui ont permis la rencontre entre le Président de la République et les deux principaux leaders de l`opposition à leur domicile. Monsieur le Président de la République , ceci vous honore et vous grandit". A encore dit Guillaume Soro qui a promis de faire le tour des zones Cno avant l`ouverture de la campagne présidentielle pour voir si l`encasernement des soldats des Forces nouvelles et l`unicité des caisses de l`Etat sont une réalité palpable. Il faut noter qu`avant le Premier ministre, Fanny Ibrahim, maire de Bouaké a pris la parole pour solliciter l`aide du chef de l`Etat afin de solder les arrièrés de salaires des agents municipaux. "Monsieur le Président, votre seule volonté suffit pour qu`en 48h, les arriérés de salaire des agents municipaux soit réglé".

Simplice Zahui

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