Ado Solution, la mayonnaise a du mal à prendre dans la ville aux mille mosquées réputée être pourtant le bastion du Rassemblement des Républicains. Ahmed Bakayoko l'a appris à ses dépens dimanche dernier. Venu en éclaireur avant l'arrivée prochaine de son mentor, ni la proximité du marché avec le lieu de son meeting et le grand matraquage médiatique n'ont donné la mobilisation attendue. Les huit bâches dressées pour la circonstance ont eu du mal à avoir des occupants. Les populations ont préféré vaquer à leurs occupations. Une seule solution s'impose pour masquer la prochaine défaite en perspective, l'appel à l'insurrection Le 31 octobre après la prière du matin, on va pour voter. Mais pas pour voter seulement, on va surtout pour changer de Président. Pour changer la Côte d'Ivoire en plaçant à sa tête, Alassane Ouattara. Voilà ce qui va se passer. Les jeunes, à partir de 15 h, vous êtes autour des bureaux de vote. Pour sécuriser notre victoire. Mais déjà le matin, il faut sécuriser nos parents qui vont aller voter. C'est important. A dit Karamoko Yayéro président du Rjr. Si le Rdr, abonné à la violence appelle à l'insurrection. Au même moment, à Tanda, Bondoukou et à Bouna, le Pdci-Rda, en perte de vitesse devant l'adhésion massive de ses militants à La majorité présidentielle, s'illustre dans la délation, le mensonge et la fuite de responsabilité. Kobenan Kouassi Adjoumani depuis Tanda n'a d'arguments que de jeter l'opprobre sur Fieny Kouakou Clément Ddc de Laurent Gbagbo qui lui fait mordre depuis la poussière. A Bondoukou, Kouman Jean-Baptiste, Ddc de Henri Konan Bédié peine à former son équipe de campagne devant le refus du maire Kouakou Dapa et l'honorable Fallet Timité d'assurer les responsabilités qu'on leur a confiées, préférant battre campagne dans les circonscriptions électorales pour préserver leurs acquis au lieu de penser à la victoire de N'Zuéba. Personne ne veut assumer la responsabilité de sa défaite en perspective. A son corps défendant, Kouassi Kra Vincent, délégué départemental de Bondoukou 1 a accepté d'aller au charbon devant la démission de ses ainés.
Pascal Assibondry
Correspondant Régional