jeudi 21 octobre 2010 par Le Temps

Une semaine après l'annonce officielle du début de la campagne pour la présidentielle en Côte d'Ivoire, des comportements pas trop démocratiques et catholiques sont enregistrés. Notamment, de la part de la coalition des partis politiques réunis au sein du Rhdp. En effet, leurs militants, sympathisants et partisans s'adonnent à des actes de vandalisme à l'intérieur du pays, surtout à Yamoussoukro et à Bouaké. Où les affiches et posters à l'effigie du candidat Laurent Gbagbo sont détruits, déchirés, voire peints à l'huile de vidange. Le fait est palpable à tous coins de rue dans la capitale politique du pays. La devanture du palais présidentiel n'échappe pas aux mauvaises humeurs de l'opposition. A Bouaké, fief de l'ex-rébellion, c'est le même constat. Nous les voyons déchirer et peindre avec de l'huile de vidange les affiches et posters de notre candidat, Laurent Gbagbo . A soutenu, un proche de la direction de campagne de Bouaké-Ahougnansou, joint au téléphone. Avant de s'interroger sur les attitudes à tenir dans ce cas d'espèce. Nous doutons de la sincérité des forces de l'ordre. Ces éléments (Fafn) sont imprévisibles. Alors nous préférons la prudence sans tomber dans la provocation. C'est pourquoi, Kouamé Caningan, secrétaire national de la Jfpi, chargé de la vallée du Bandama, dit interpeller le Centre de commandement intégré (Cci). Pour assurer la protection des affiches des candidats, mais aussi sécuriser le processus électoral dans son ensemble. Nous interpellons le Cci pour qu'il joue sa partition dans une zone aussi sensible que sont les zones Cno, a-t-il dit.

Toussaint N'Gotta
correspondant régional

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