vendredi 22 octobre 2010 par Le Nouveau Réveil

Les malentendus occasionnés par la désignation de la société Sils pour le traitement informatique des résultats de l'élection présidentielle du 31 octobre 2010 ont été finalement aplanis hier, au terme d'une réunion de la Commission Centrale de la CEI. La décision a été arrêtée d'écarter purement et simplement cette société autour de laquelle s'est développée, depuis quelques jours, un gros nuage de suspicions. C'est qu'une partie des commissaires centraux contestaient vivement le choix de cette société non pas en raison de ses capacités techniques et opérationnelles mais à cause de sa trop grande proximité avec un bureau d'étude, le BNEDT, dirigé par un directeur local de campagne du candidat Gbagbo Laurent. La société Sils est en effet une filiale du BNEDT qui détient 75% de ses actions. Pour résoudre ce problème, la CEI réunie en session extraordinaire a mis sur pied un comité de réflexion chargé d'explorer des voies alternatives. Finalement, les commissaires centraux de la Cei ont opté pour la méthode traditionnelle de compte des voix qui se fera de façon manuelle à partir des procès verbaux de dépouillement des bureaux de vote acheminés physiquement par les superviseurs de la CEI désignés sur l'ensemble du territoire national. En tout état de cause, la CEI prendra toutes les dispositions pour que cette opération se déroule dans des conditions de sécurité optimum. Ce que l'on peut retenir, c'est qu'une fois de plus, la vigilance des commissaires centraux de la CEI vient de mettre à nu un autre plan de fraude des refondateurs. Car confier le traitement des résultats de vote à une entreprise qui relève du BNEDT et de Ahoua Don Mello aurait été l'erreur la plus monumentale de l'opposition ivoirienne. Car il était loisible à cette société de traiter les résultats comme il le voulait et déclarer que Gbagbo a gagné au premier tour. Dès lors, le président de la CEI n'aurait rien d'autre à faire que de confirmer ces résultats. Dieu aime vraiment la Côte d'Ivoire. Parce que nul ne peut deviner les conséquences d'une telle situation sur le climat socio-politique.
Akwaba Saint Clair





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