lundi 22 novembre 2010 par Nord-Sud

Adoptée en octobre 2005 par l'Assemblée générale des Nations Unies, la Journée mondiale du souvenir des victimes de la route a été célébrée dimanche à travers la planète. Malheureusement, la Côte d'Ivoire a toujours manqué ce rendez-vous alors que les conséquences tragiques des accidents continuent de dévaster les familles. Chez nous, tous les accidents ne sont pas déclarés. Cependant, selon les statistiques de l'Office de la sécurité routière (Oser), la moyenne nationale d'accident était autour de 20 accidents par jour en 2008, soit un peu plus d'un accident toutes les 2 heures, explique le président de l'Association des usagers des banques et établissements financiers, (Aubef), Jean-Baptiste Koffi. En 2009, fait-il observer, la seule ville d'Abidjan a franchi le seuil des 14 accidents par jour. Ces chiffres sont effarants et interpellent l'Aubef qui veut corriger tous ces dysfonctionnements. Ainsi, elle a décidé, à compter de cette année, de faire de cette journée, un point focal de son programme d'activité annuel. Mais en raison du calendrier électoral particulièrement préoccupant, les festivités nationales ont été décalées au 16 décembre prochain. Il s'agit de sensibiliser l'opinion au problème des accidents de la route, à leurs conséquences et à leurs coûts, ainsi qu'aux mesures de prévention. Les questions d'indemnisation mettent en première ligne les assurances qui profitent de l'ignorance des victimes pour les spolier. Voilà pourquoi notre association qui lutte également pour la promotion des droits et la défense des intérêts des usagers des assurances se sent fortement concernée par cette journée du souvenir des victimes de la route, précise M. Koffi. Chez nous, les problèmes des victimes de la route partent de l'organisation même des secours, jusqu'à l'indemnisation des victimes et/ou leur ayants-droit en passant par la prise en charge médicale. Ainsi, il y aura un panel sur la prise en charge des victimes des accidents de la route. Les principaux animateurs sont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Association des médecins urgentiste de Côte d'Ivoire, le Syndicat des usagers de transports, l'Office de sécurité routière (Oser), tout comme le Forum des confessions religieuses pour l'aspect spirituel. Par ailleurs, la Direction nationale des assurances éclairera sur les procédures d'indemnisation des victimes à la lumière du code CIMA ainsi que les voies de recours des usagers en cas de difficultés ou refus d'indemnisation.

L.B.

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