mardi 23 novembre 2010 par Le Nouveau Réveil

Pour sûr, le scrutin du 28 novembre prochain ne sera pas un rendez-vous électoral ordinaire. Et pour cause, le régime Fpi, à en croire des sources concordantes et recoupées par des services très spécialisés, aurait pris des dispositions pour faire intervenir l'armée dans le jeu démocratique si, au soir du 28 novembre, les premières tendances résultant des bureaux de vote plaçaient le candidat LMP dans une posture inconfortable face à son adversaire du Rhdp. L'objectif de ce scénario très précis consisterait à créer des troubles par certains éléments zélés des FDS qui vont par la suite faire une déclaration radio-télé pour désigner les présidents Bédié et Ouattara comme étant les commanditaires dudit mouvement insurrectionnel et permettre leur mise aux arrêts et la suspension de la proclamation des résultats.
A en croire nos sources, c'est le 27 novembre, la veille du second tour de la présidentielle que tout devrait commencer. L'armée va faire sortir les chars et les positionner sur tous les points stratégiques de la capitale économique et dans certaines villes de l'intérieur du pays. Le prétexte qui va gouverner cette opération, c'est bien entendu la sécurisation du scrutin du 28 novembre. Le lendemain dimanche, ces chars vont circuler dans la ville mais c'est le soir, après la fermeture des bureaux de vote que les choses sérieuses devraient commencer. Un groupe d'officiers généraux et supérieurs dont l'identité serait déjà connue, devrait se montrer très attentif par rapport à la proclamation des résultats. Ainsi, s'il s'avère au vu des premières tendances que c'est Alassane Ouattara qui a la faveur des suffrages des Ivoiriens, ces hauts gradés de l'armée devraient, selon nos sources, actionner des unités opérationnelles déjà conditionnées pour le travail, auxquelles s'ajouteront des miliciens et des éléments de la Fesci qui vont simuler des attaques à l'arme automatique dans certains quartiers d'Abidjan. Ces mouvements disparates et spontanés ne feront pas long feu devant la réaction des FDS. Des insurgés seront par la suite mis aux arrêts et leurs meneurs feront une déclaration télévisée tard dans la nuit pour désigner les présidents Bédié et Ouattara comme étant les commanditaires. Ces deux leaders du Rhdp devraient donc être interpellés pour tentative de coup d'Etat. Les opérations de décompte des voix devraient être arrêtées immédiatement et Laurent Gbagbo devrait faire une intervention à la télévision pour déclarer qu'en vertu de l'article 48 de la Constitution, il met fin à tout et qu'il demeure au pouvoir jusqu'à nouvel ordre. Non sans dénoncer la main de l'étranger dans cette tentative de coup d'Etat avortée. C'est un scénario apparemment bien ficelé avec des acteurs bien connus. Il y aurait même un plan B au cas où le plan initial échouerait.
Paul Koudou

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