mardi 23 novembre 2010 par L'intelligent d'Abidjan

Très active sur le front de la mobilisation communautaire autour des élections, la Coordination générale de lutte contre la pauvreté en Côte d'Ivoire (Cglp) poursuit sa campagne d'éducation civique sur le vote. Après Bouaké, cette organisation dirigée par Mme Maimouna Faber Koné vient d'étendre sa toile dans cinq (5) autres départements. Il s'agit de Béoumi, Katiola, Dabakala, Boundiali et Tingréla. Dans ces localités, les délégués de la Cglp ont lancé concomitamment, le vendredi 19 novembre 2010, la journée de sensibilisation et de formation sur le vote. Et ce, en présence des autorités locales, dont les préfets, sous-préfets et maires. Dans les différentes localités, les collaborateurs de Mme Faber notamment Mariam Zito (Béoumi), Mme Ya Ouattara-Touré (Dabakala), M. Soualio Ouattara (Tingréla), Bema Fofana (Béoumi) et Bamba Lamine (Boundiali) ont instruit les populations sur les méthodologies du bon vote. A en croire Mme Faber qui coordonne la sensibilisation sur le terrain, les délégués ont également insisté auprès des électeurs d'éviter de marquer tout signe dans la case du candidat qui n'est celui de leur choix. Lors des séances préliminaires, il nous a été rapporté qu'il a été déclaré à des électeurs, qu'après avoir voté pour leur candidat, ils devraient mettre une croix dans la case du candidat qu'ils ne veulent pas ou d'hachurer la photo de celui-ci. Ce fait annule en réalité le bulletin. Nous disons aux populations d'éviter de toucher à la case du candidat qui n'est pas celui pour qu'ils veulent voter. Une fois qu'ils ont fini de voter pour le candidat de leur choix, il ne faut rien marquer dans la case de l'autre. S'ils le font, leur bulletin sera nul. Et on va se retrouver à nouveau avec un fort taux de bulletins nuls. Etant donné que cela est de nature à entacher la qualité du scrutin, il est bon qu'ils se limitent exclusivement à la case du candidat de leur choix. L'accent a été mis sur cet aspect livré pendant la formation, a-t-elle précisé. Notons que les délégués, qui ont activé le système de communication traditionnel pour sensibiliser au moins 50.000 ?'mauvais'' électeurs, ont bénéficié de l'appui des leaders communautaires locaux dont les chefs religieux et traditionnels, les présidents de mouvements de jeunes et de femmes.
M Tié Traoré

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