mardi 7 décembre 2010 par Le Nouveau Réveil

59 décès, 576 blessés, 28 arrestations, et 21 disparus. Tel est le bilan de la barbarie orchestrée sur les militants du Rhdp depuis le 27 novembre 2010, veille du deuxième tour de l'élection présidentielle. Au cours d'une conférence de presse animée par les membres de la cellule médico-sociale hier, le professeur Maurice Kakou Guikahué a qualifié cette situation" d'extrêmement grave".

Il a également indiqué que la moitié des personnes tuées l'ont été sous le couvre-feu. Qu'il a commenté en ces termes :" le couvre-feu n'est pas normal. Nous ne sommes pas dans un Etat de siège". Pour lui, ces 59 morts relèvent de la responsabilité du président du Conseil constitutionnel, Paul YAO N'dré. Il a mentionné que ce dernier devrait appliquer l'article 64 nouveau du code électoral nouveau qui stipule qu'en cas d'irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et à affecter le résultat d'ensemble, le Conseil constitutionnel doit prononcer l'annulation du scrutin.

Pour sa part, Anne Ouloto est revenu sur le comportement de Laurent Gbagbo." Gbagbo ne peut pas prendre de décret pour proroger le couvre-feu. Il n'est plus président. S'il le fait, cela veut dire qu'il veut terroriser la population. Le président de la République et le premier ministre sont à pied d'?uvre pour libérer la Côte d'Ivoire. Laurent Gbagbo utilise frauduleusement la résidence du chef de l'Etat et il abuse des médias d'Etat. On a l'impression qu'il a perdu la raison. On ne peut pas tolérer que quelqu'un qui a atteint un tel niveau de responsabilité joue ce rôle" a-t-elle souligné. Elle a indiqué qu'il y a des délais et s'ils ne sont pas respectés, le Rhdp sera obligé de changer de stratégie.
Jules Claver Aka

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