par Abidjan.net
L?ex ministre Jean Louis Billon, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2025, en tournée de mobilisation pour recueillir les parrainages nécessaires à sa candidature, était ce samedi 28 juin 2025, dans les localités de Tanda, Kouassi-Datékro et Sandégué, où il a axé son discours sur le « nationalisme économique » et l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens.
Lors de ses échanges avec les populations, Jean Louis Billon a mis en évidence l'isolement de certaines régions, interrogeant : « Comment voulez-vous que les ambulances arrivent dans cette zone avec ?l'autoroute? que vous avez ? Ce n'est pas facile. » Il a ainsi posé les bases de son programme, affirmant vouloir une « Côte d'Ivoire forte, de sorte qu'on donne la priorité aux Ivoiriens », parce qu?il « défend le nationalisme économique. »
Le candidat Billon s'est présenté comme le « nouveau logiciel » dont la Côte d'Ivoire a besoin. Il a dénoncé les pratiques de corruption, notamment le paiement requis pour s'inscrire aux concours administratifs et pour l'admission.
« Tout ceci doit prendre fin, » a-t-il martelé, promettant l'égalité des chances pour tous les concours et une révision annuelle de l'indice des fonctionnaires. Il a assuré sa détermination avec la formule : « M'ba fô M'ba kê » (ce que je dis, je le fais).
Après avoir reçu la liste de parrainage de Tanda, Jean Louis Billon a poursuivi son chemin vers Sandégué, réitérant son engagement à parcourir l'ensemble du pays. Il a souligné vouloir échanger avec les Ivoiriens pour comprendre leurs préoccupations et les convaincre qu'il est le candidat le plus apte à répondre à leurs besoins. Après l'Est, il prévoit de se rendre dans l'Ouest, le Nord et le Sud du pays.
Face aux populations des zones enclavées, M. Billon a promis un désenclavement futur grâce à son action, ainsi que de meilleures infrastructures scolaires et sanitaires. Il a également promis des routes bitumées pour faciliter la commercialisation des produits locaux. Concernant l'emploi des jeunes, il a rassuré quant aux diplômés sans emploi, s'engageant à prendre en compte ces questions. Il a également promis une plus grande assistance pour l'autonomisation des femmes.
Se présentant comme le premier candidat déclaré à l'élection présidentielle, Jean Louis Billon a insisté sur la sincérité de sa démarche : « je ne viens pas pour avoir un nom, ni un emploi, mais je viens pour servir la population jour et nuit, et pour qu'elle ait des conditions de vie meilleures, un bien-être et une équité en termes de partage de richesse. » Il a exhorté les populations à faire de lui leur candidat pour un réel changement, les assurant qu'elles ne devaient pas se sentir exclues de la Côte d'Ivoire.
À Kouassi-Datékro, M. Billon a officialisé sa candidature, soulignant l'importance de l'alternance et de laisser la place à une nouvelle génération. « Je connais vos attentes, je vois votre souffrance. Demain, quand je serai élu, je serai le président de tous les Ivoiriens, sans exclusion. Je peux vous rassurer que personne ne perdra son emploi, car tous les fils et filles de ce pays doivent avoir une égalité des chances. Je viens avec une nouvelle gouvernance, » a-t-il déclaré devant une foule enthousiaste.
Les populations ont exprimé leur reconnaissance et leurs attentes. Ouattara Fatoumata, porte-parole des femmes de Sandégué, l?a remercié et a soulevé les questions de l'état des routes, du prix de l'anacarde et de la cherté de la vie, affirmant que la population de Sandégué reconnaissait désormais Jean Louis Billon comme leur président.
Le Chef du village de Kouassi-Datékro, Yao Kouamé, a quant à lui assuré à Jean-Louis Billon un « 100% pour le parrainage et l'élection », saluant le fait qu'il ait pris la peine de se déplacer pour écouter leurs préoccupations. De même, N'Guettia Yao Raymond, vice-président du comité d'organisation de la rencontre de Tanda, a salué la présence du ministre comme un « instant de renaissance et d'espoir pour la jeunesse », voyant en lui une incarnation de l'emploi et de la réussite, porteur d'un message d'espérance pour une jeunesse souvent marginalisée. Il a conclu en affirmant que Tanda avait fait son choix et le concrétiserait le soir du 25 octobre.
Ck