mardi 14 décembre 2010 par Le Patriote

Il y a eu du grabuge hier aux alentours du Golf hôtel. Tôt dans la matinée, des tirs ont été entendus aux feux tricolores qui mènent au QG provisoire du président de la République élu de Côte d'Ivoire. Ces échanges de tirs sont consécutifs au refus des éléments des FDS à laisser le passage à un cortège du Premier ministre Guillaume Soro. La suite, on la connaît. Il importe de souligner que la réaction de la garde du Premier ministre est la résultante d'une série de provocation de la part des hommes de Dogbo Blé. Au départ, le carrefour non loin du Golf était gardé par des bérets noirs. Puis par des policiers appuyés par des soldats de la garde républicaine à bord d'un pick-up surmonté d'un fusil-mitrailleur qui se faisaient discrets à l'entrée du centre botanique de l'université d'Abidjan. Mais depuis quelques jours, plus précisément depuis l'annonce du général Dogbo Blé d'attaquer l'hôtel du Golf, le dispositif à ce lieu a été corsé. Pis, depuis dimanche dernier, les automobilistes ont commencé à être refoulés à ce carrefour. Les hommes du général Dogbo Blé ont commencé à prendre position à toutes les voies qui mènent au Golf hôtel. Des provocations que n'apprécie pas du tout le camp de la légitimité qui a décidé malgré tout, de privilégier la voie pacifique pour résoudre la crise qui l'oppose au camp de Laurent Gbagbo. Jusqu'à ce matin où les éléments postés à ce carrefour tentent de refuser l'accès au cortège de Guillaume Soro. C'était la provocation de trop. Le nouveau pouvoir a décidé d'user de toutes les voies pacifiques pour faire partir Laurent Gbagbo. Mais ce choix ne veut pas dire que le président Ouattara et ses collaborateurs resteront sans réaction si les hommes de Laurent Gbagbo viennent les agresser. C'est pourquoi, il est important de demander à l'ancien chef d'Etat et à ses sbires d'arrêter de multiplier les provocations inutiles qui n'arrangeront rien à leur situation. Au contraire
Jean-Claude Coulibaly

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