Après le passage de Jean Ping hier, le sentiment était un peu à la confusion. Les premières réactions émanant du camp Gbagbo criaient victoire. Jean Ping ayant dit que c'est la Président de l'union Africaine et non l'Union Africaine, au niveau de la conférence des chefs d'Etat, qui a demandé le départ de Laurent Gbagbo, Jean Ping ayant fait fi de la déclaration du conseil de paix et de sécurité appelant Laurent Gbagbo à reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara, l'optimisme était de mise à la LMP. L'on faisait état d'une rencontre des chefs d'Etat de l'Union Africaine. Cette option dit-on, aurait la faveur de Laurent Gbagbo qui accepterait de se conformer aux résolutions de ses pairs africains, tandis qu'il refuse de subir le diktat de l'Onu, de la France et des USA. Même si le camp Ouattara pense que les chefs d'Etat de l'Union Africaine, ne diront rien de contraire à la réalité actuelle, il redoute par ,contre que Laurent Gbagbo cherche encore à gagner du temps et aller au delà des ultimatums qui ont été donnés aussi bien par la France que par les USA. Au moment ou nous bouclions, l'on a appris que M Jean Ping attendait la réponse de Laurent Gbagbo à une lettre qu'il lui aurait remise, dans laquelle était fait un résumé des positions de l'UA et de la CEDEAO. La crise demeure, tandis que et le monde entier restait suspendu à la réponse de Laurent Gbagbo.