lundi 20 décembre 2010 par Notre Voie

Enfin le président ivoirien nouvellement réélu a soulagé les Ivoiriens par la décision de voir quitter Licorne et les Casques Bleus son territoire. Cette décision qui était longtemps attendue fera tâche d'huile dans le monde et en Afrique. En effet, c'est à la demande du président de la République ivoirienne, Laurent Gbagbo, que la force française Licorne et les forces onusiennes baptisées Casques Bleus ont été accueillies en Côte d'Ivoire pour jouer la carte de la neutralité dans la crise ivoirienne afin d'aider le pays à renouer avec la paix. Malheureusement ces forces dites impartiales n'ont pas perdu le temps pour se révéler très rapidement comme des troupes extrêmement nuisibles venues servir les grandes puissances dont la soif d'asservir et de recoloniser la Côte d'Ivoire n'est jamais atténuée. Le rêve des Ivoiriens devient alors un cauchemard. Parce que ces troupes impérialistes convoyées ont pour mission principale de renverser les régimes et déstabiliser les Etats plutôt que de les pacifier et les consolider. En Côte d'Ivoire, la cible de Licorne et des Casques Bleus était bel et bien Laurent Gbagbo. Parce que ces forces étaient de grands renforts au profit de la rébellion. Ainsi, au lieu de réunifier le pays en procédant au désarmement, l'armée française passait tout son temps à parcourir tout le pays avec du matériel d'exploitation minière. Les forêts ivoiriennes sont écumées. L'or, le diamant et que sais-je, sont pillés sans honte devant l'impuissance des pauvres populations. Les cas les plus cocasses sont venus de Bouaké où des militaires français ont été pris en possession de l'argent de la Bceao cassée par les rebelles sous les yeux de l'armée française. Rebelles ivoiriens et militaires français ont ensemble cassé cette banque pour se partager le butin. Pour brouiller les pistes et mettre ces militaires loin de la prison qu'ils méritaient, la France a demandé que ses militaires-voleurs lui soient remis. Ce qui a été fait, et Dieu seul sait que ces malfrats n'ont pas été inquiétés. Mieux, sans risque de se tromper, on peut aisément soutenir qu'ils ont été célébrés pour service rendu à la France en volant l'argent de la Côte d'Ivoire. Comme si ce délit ne suffisait pas, l'armée française s'est brutalement invitée dans la crise ivoirienne en tuant de nombreux Ivoiriens aux mains nues devant l'Hôtel Ivoire début novembre 2004. Cette imposture visait à faire tomber Laurent Gbagbo pour mettre au pouvoir Alassane Ouattara, étranger et homme de l'étranger. Comme la force Licorne, les Casques Bleus ne se sont jamais préoccupés des troubles survenus sur le territoire ivoirien. Cette force dite abusivement impartiale est toujours restée froide, inactive, amorphe quand les rebelles traquent, séquestrent, et bastonnent de pauvres citoyens sous leurs yeux. L'Onuci passe son temps à s'installer dans les régions qui ne sont ni affectée ni menacées par la rébellion. L'Onuci implante des radios là où les Ivoiriens l'attendent pour désarmer les rebelles. Dans les zones assiégées par les rebelles, les militaires et le personnel de l'Onu sont plus portés sur le sexe que se préoccuper de leur mission réelle. Les Casques Bleus sont mêlés aux abus sexuels, aux viols et sont toujours les grands clients des petites prostituées qui se livrent pour un billet de 1000FCFA. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir ces militaires onusiens à la rue princesse de Bouaké pour se ruer sur ces petites vendeuses du sexe. Ces militaires qui abusent de ces proies faciles nées de la pauvreté qui règne dans les zones rebelles sont toujours couverts par leur hiérarchie. Et pour couronner ce sale comportement qui ternit l'image de l'Onu, les Casques Bleus ont franchi la ligne rouge en approvisionnant les rebelles en armement, en leur apportant de la logistique et vont même plus loin en se mettant en première ligne au front pour en découdre avec l'armée régulière ivoirienne. Pendant que ces Casques Bleus sont aux petits soins des leaders politiques ivoiriens qui parrainent la rébellion armée, ils se comportent en forces belligérantes devant les forces armées ivoiriennes. Le représentant en Côte d'Ivoire du secrétaire général de l'Onu, Choi a lui aussi jeté le masque pour se révéler au grand jour comme un rebelle. Il a même perdu le Nord en voulant coûte que coûte imposer aux Ivoiriens Alassane Ouatatara. Il se sert de la radio Onuci-Fm pour polluer le pays. Faut-il laisser les choses en l'état ? Bien sûr que non. D'où la sortie salutaire de l'Etat de Côte d'Ivoire qui a sommé et l'Onuci et la Licorne de plier bagage et de s'effacer de la Côte d'Ivoire. Bye bye assassins, violeurs, et voleursn

Benjamin Koré
benjaminkore@yahoo.fr

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