lundi 20 dcembre 2010 par Reuters

"Nous voulons Laurent Gbagbo, c`est le peuple qui l`a choisi", chantaient les manifestants réunis place de la République sous la surveillance de nombreux policiers.

Depuis le second tour, le 28 novembre, de l`élection présidentielle, la Côte d`Ivoire compte deux présidents.

Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante et est soutenu par la communauté internationale, et Laurent Gbagbo a été déclaré élu par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause et disposant de l`appui des chefs de l`armée.

Nicolas Sakory a lancé vendredi un ultimatum à Laurent Gbagbo, l`enjoignant d`accepter la victoire d`Alassane Ouattara avant dimanche soir, sous peine d`être frappé de sanctions.

"Nicolas Sarkozy n`a pas le droit de donner des ordres à notre pays", a déclaré un manifestant.

"Laurent Gbagbo a été démocratiquement élu, on veut cet homme, on veut qu`il soit notre président, il nous a toujours gouvernés normalement", disait un autre. "On ne veut pas Alassane Ouattara et, je vous le dis, Alassane Ouattara ne sera jamais président de la Côte d`Ivoire."

La tension entre Laurent Gbagbo et les forces étrangères chargées du maintien de la paix est montée d`un cran après le refus de l`Onu de quitter la Côte d`Ivoire comme le président sortant l`exige.


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