lundi 20 décembre 2010 par Jeune Afrique

Pendant le couvre-feu, à l'abri des regards, la répression continue en Côte d'Ivoire. Selon l'ONU, qui comptabilise plus de 50 morts depuis jeudi dernier, les forces de l'ordre et les milices pro-Gbagbo sont responsables de centaines d'enlèvements nocturnes de partisans du président élu Alassane Ouattara.

Après les violents événements de jeudi dernier, quand une marche pro-Ouattara a été réprimée dans le sang, le camp Gbagbo aurait-il commencer à faire le ménage discrètement dans le pays ? C'est ce qu'affirme, à Genève, la Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Navi Pillay.

Celle-ci a dénoncé dimanche soir des violations massives des droits de l'Homme en Côte d'ivoire et évoqué des enlèvements dont des centaines de victimes et membres de leurs familles ont fait état. Selon elle, ces enlèvements seraient commis particulièrement la nuit [pendant le couvre-feu, NDLR], par des individus armés non identifiés en tenue militaire, accompagnés d'éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ou de milices . C'est ce qui s'est passé, par exemple, à Bassam après que des heurts entre jeunes pro-Ouattara et forces de l'ordre aient eu lieu samedi, après qu'un attentat ait été perpétré dans une mosquée la veille.

Sous la menace de la CPI

Les FDS sous les ordres du général Philippe Mangou sont le pilier sécuritaire du régime Gbagbo. Autant dire que les menaces de la Cour pénale internationale (CPI) de traduire en justice tout responsable d'exactions en Côte d'ivoire n'ont pas l'air d'impressionner le chef d'état-major des armées de Gbagbo.

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