lundi 20 décembre 2010 par LeMonde.fr

Alors qu'en exigeant samedi le départ des troupes onusiennes, Laurent Gbagbo s'est un peu plus isolé sur la scène internationale, son camp tente de reprendre pied à l'intérieur même de la Côte d'Ivoire, en tentant d'exercer son influence sur les médias. Le gouvernement Gbagbo n'a ainsi pas exclu dimanche d'interdire des journaux qui "appellent à la révolte", alors que plusieurs quotidiens favorables à son rival Alassane Ouattara ont déjà été empêchés de paraître. "Nous essayons de convaincre nos confrères de la presse privée [ivoirienne] qu'ils ont le devoir de respecter notre Constitution, de respecter également les institutions de la République ainsi que nos lois", a déclaré le ministre de la communication, Gnonzié Ouattara, dans un entretien à l'AFP.

Je pense que nous serons compris", mais si "malheureusement" ce n'est pas le cas, "la loi indique qu'un journal peut être interdit", a-t-il averti. Les journaux "n'ont pas le droit de démoraliser, de déprimer le peuple ivoirien par des articles violents, mensongers et qui quelquefois constituent une sorte d'appel à la révolte", a-t-il affirmé. Le ministre a notamment insisté sur le fait que le Conseil constitutionnel, "juridiction suprême" de Côte d'Ivoire, avait proclamé M. Gbagbo président à l'issue du scrutin du 28 novembre, alors que certains quotidiens proches de son rival présentent Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la commission électorale indépendante et reconnu par la communauté internationale, comme le "président". ... suite de l'article sur LeMonde.fr

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