mercredi 22 dcembre 2010 par Nord-Sud

Dans la cité royale à part des perturbations de cours enregistrées au lycée moderne, la vie semble reprendre lentement mais sûrement son cours normal. Finies les périodes chaudes des jeudi et vendredi derniers, où des militants et sympathisants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) avaient paralysé la ville. Depuis samedi dernier et ce jusqu'à hier, les activités ont repris dans l'ensemble. Le trafic routier roule timidement. Certains transporteurs qui desservent la capitale économique Abidjan, ont garé leurs cars. Tandis que les minicars dyna ou hyace continuent leur navette sur l'axe Abengourou- Abidjan et Abengourou-Bondoukou. Il en est de même pour les taxis communaux et ceux de la brousse qui, dès hier matin à 6 heures, ont repris du service. Les fonctionnaires et agents de l'Etat sont à la tâche. Si tous les établissements pré-scolaires et du primaire ont fonctionné normalement, au secondaire, plus précisément au lycée moderne d'Abengourou, les cours ont été perturbés par des individus non encore identifiés. Ceux-ci ont sifflé près du terrain du lycée et les élèves sont sortis, abandonnant leurs professeurs. Les motifs sont encore inconnus. Les établissements financiers et les commerces ont rouvert. Surtout que certaines ménagères n'ont pu s'approvisionner à temps. Une bouffée d'oxygène donc pour la population, même si les coûts de certains aliments et produits de première nécessité ont doublé et même triplé. Pour exemple, le poisson de 500 F est passé à 1000 F et aujourd'hui à 1500 F Cfa ; le riz ?'uncle Sam'' de 15kg qui coûtait 7500 F est passé à 8500 F dans certaines boutiques et à 9000frs dans d'autres. Le sac de charbon de 3000 F coûte à ce jour 4000 à 4500 F. Au tribunal, à la mairie, à la sous-préfecture et à la préfecture, les agents vaquent à leurs occupations. Le centre hospitalier régional continue de fonctionner comme à l'accoutumée. En dépit de la crise socio-politique, les agents de la santé ont accompli leur devoir envers les malades. En somme, dans la cité royale, aucun incident majeur n'a été signalé ces jours-ci.

Koffi Jean Luc à Abengourou

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