mercredi 22 dcembre 2010 par Nord-Sud

Le latéral droit des Eléphants (espoirs), Bagayoko Mamadou n'est pas un homme pressé. Il ne faut jamais brûler les étapes. Je ne suis pas pressé. J'attends mon heure chez les Eléphants , déclare le joueur de SK Slovan Bratislava (Ligue 1, Slovénie). Lui, qu'on présente déjà comme le futur Emmanuel Eboué. Non , réplique ?t-il. Je n'ai pas d'idole. Je veux ressembler à moi-même, mê­me s'il est vrai que j'aime bien le jeu d'Eboué , ajoute l'ancien défenseur de l'Africa Sport. Titulaire indiscuta­ble avec son club, l'ex-défenseur de l'Union sportive de Yamoussoukro, soigne un genou malade. Une blessure contractée au cours du dernier match amical des Eléphants (Olympique), le mois dernier face aux Lions de l'Atlas au Maroc. Il est indisponible pour trois semaines. Et cette indisponibilité coïncide avec la trêve hivernale. Je suis venu à Abidjan pour me ressourcer et voir la famille , souligne-t-il. A la rentrée, lui et son club, classé 5e en championnat, tenteront de garder le trophée de la Coupe nationale, remportée la saison dernière. Ils disputent la demi-finale de cette compétition en février prochain. C'est un pari que nous devons gagner. Je crois que nous avons les hommes pour le réussir, affirme t-il. Et dans la foulée, il rêve de se qualifier pour la deuxième fois de rang avec les Eléphants pour les Jeux Olympiques et disputer la Coupe d'Afrique des nations 2O12 avec la sélection A. J'aime les gran­des compétitions , fait-il remarquer. A bientôt 21 ans (Il les fêtera le 29 décembre prochain), Bagayoko Mamadou est bourré d'ambitions. Et il implore Allah, afin que la Côte d'Ivoire retrouve la paix et la stabilité. Que Dieu attende ses prières.
Choilio Diomandé


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