Mercredi 22 Décembre 2010 par 20minutes.fr

La Côte d'Ivoire s'invite à l'Elysée. Nicolas Sarkozy a organisé une réunion sur la situation dans le pays ce mercredi matin à 9h30, avant le conseil des ministres. La veille, le gouvernement a de nouveau appelé au départ sans délai de Gbagbo et s'est dit très vigilant sur la situation des 15.000 ressortissants français et des Européens installés en Côte d'Ivoire.

Ce n'est pas la bonne méthode

Ce n'est pas au président de la République française de prendre des initiatives pour débloquer la situation parce que là, on serait dans un rapport France/Côte d'Ivoire, or je pense que ce n'est pas la bonne méthode, a répondu François Hollande sur RTL. L'ancien patron du PS a estimé que c'est aux Nations unies et à l'Union africaine de prendre des initiatives.

Michèle Alliot-Marie a précisé qu'aucune attaque ou menace n'avait été formulée pour l'instant envers des Français ou des Européens mais qu'elle se préparait à toute éventualité, y compris l'évacuation de ses ressortissants.

Je ne veux plus que le sang soit versé, je ne veux plus de guerre

Laurent Gbagbo a de son côté réaffirmé mardi soir à la télévision d'Etat ivoirienne RTI qu'il avait remporté l'élection présidentielle mais s'est dit prêt à accueillir un comité d'évaluation international. Ce comité dirigé par un représentant de l'Union africaine comprendrait des représentants de la Cedeao, de l'OUA, de la Ligue arabe, des Nations unies, des Etats-unis, de l'Union européenne, de la Russie et de la Chine, a-t-il précisé.

Je ne veux plus que le sang soit versé, je ne veux plus de guerre, a expliqué Laurent Gbagbo dans son discours. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a accusé mardi les forces loyales à Laurent Gbagbo de tenter d'imposer un blocus aux casques bleus de l'Onuci, et a dit craindre que la situation ne devienne encore plus critique dans les jours prochains. ... suite de l'article sur 20minutes.fr

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