Le constat est fait depuis quelques jours. Les longues files de voiture dans les stations service (ou essenceries) ne rassurent pas les automobilistes, mais non plus les autres populations. Il devient quelque peu rare de trouver du carburant dans les lieux sus-indiqués. Après le gaz butane dont le manque continue d'inquiéter les ménages, c'est maintenant le carburant qui "se fait désirer". Pareille situation crée une suite de problèmes dont l'inflation et le surenchérissement des produits de tous ordres. Le transport n'est pas épargné et surtout les véhicules de transport en commun et même personnels, ne peuvent que garer. Imaginons alors la suite des évènements. Le cours de la vie ralentit, le malheur des populations s'accentue. Michel Dibi-N'guettia, Directeur général de Gestoci, " rassure " dans un entretien accordé au confrère Fraternité Matin : " il n'y a pas de menace, ni dans un, deux ou trois mois. " Malgré cette assurance, tout semble se compliquer en ce qui concerne les produits susmentionnés pour la Côte d'Ivoire que des gens, pour des intérêts personnels, égoïstes, ont plongé dans "la gadoue". Aux lendemains d'une élection qu'ils ont grandement perdue. Le quotidien des populations le dit clairement.
M. O