jeudi 23 décembre 2010 par Le Figaro

Pour la France, le choix de recourir ou non à la force revient aux chefs d'Etat africains. Et tandis que l'ONU évoque le meurtre de 173 Ivoiriens, le premier ministre du président élu souhaite aussi une mission de la Cour pénale internationale pour juger le dictateur Laurent Gbagbo.

Désespéré par la situation en Côte d'Ivoire, le camp Ouattara a franchi un cap en appellant jeudi la communauté internationale à faire usage de la force contre Gbagbo. Guillaume Soro, premier ministre du président élu, ne voit plus d'autre solution pour déloger du pouvoir celui qu'il qualifie de dictateur.

Jeudi, le camp Ouattara a reçu une nouvelle légitimation, importante, de la part du Conseil des ministres des Finances de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), qui a demandé à la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) d'autoriser uniquement les représentants du président ivorien légitimement élu à gérer les comptes du pays.

En dépit du désaveu unanime de la commuanuté internationale, Laurent Gbagbo persiste dans son refus de quitter son poste. Pressions politiques, menaces et sanctions sont pour l'instant restées sans effet. Mardi soir, il a encore affirmé dans une intervention télévisée être le président, appelant même son adversaire au dialogue. Cette main tendue a été qualifiée de man?uvre hypocrite par les partisans de Ouattara et de faux message d'apaisement par un haut diplomate de l'UE. ... suite de l'article sur Le Figaro

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