jeudi 23 décembre 2010 par Le Post

La présidentielle de novembre 2010 en Côte d'Ivoire a semé une zizanie donnant lieu à un cas inédit : deux présidents se disputant le fauteuil de la légitimité suprême.

L'un, Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur puis installé dans ses fonctions de chef de l'Etat par le Conseil Constitutionnel ivoirien, comme cela se passe en France depuis l'avènement de la V ème République (de mémoire), et l'autre Alassane Ouattara, chouchou de la France et de l'Occident, proclamé gagnant depuis un hôtel du coin par une commission électorale indépendante après expiration du délais réglementaire de l'annonce des résultats provisoires.

De quoi donner le tournis à une population ivoirienne qui ne sait plus à quel saint se vouer...

De quoi s'interroger si Gbagbo finira par être chassé manu militari du pouvoir par les forces armées étrangères sur place en Côte d'Ivoire, ou si Alassane Dramane Ouattara jettera l'éponge pour préserver la Côte d'Ivoire d'une crise aux conséquences fâcheuses.

Le plus surprenant, c'est de constater qu'au sein de la Communauté internationale aucune partie n'ait eu la présence d'esprit de demander avec force, la vérification du décompte des voix, le contrôle et l'authentification des bulletins de votes du second tour, froidement, avec la garantie de transparence absolue de tous les bureaux de votes du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest et de l'étranger, comme cela vient d'être décidé en Haïti.

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