vendredi 24 décembre 2010 par Nord-Sud

Selon Guillaume Soro, il faut établir la responsabilité des uns et des autres (dans les violences du 16 décembre et celles qui ont suivi) et que tous ceux qui sont impliqués d'une manière ou d'une autre soient transférés à La Haye . Le Premier ministre qui intervenait dans les colonnes du quotidien Libération, a invité la communauté internationale à envoyer une mission de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d'Ivoire ; laquelle est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre des auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide. "Nous espérons vivement que la communauté internationale ne prenne pas trop de temps pour se rendre compte que la place de Gbagbo n'est pas au palais présidentiel mais à la Cour pénale internationale à La Haye", a-t-il insisté. Seul hic, la Côte d'Ivoire n'a pas ratifié le statut de Rome instituant la Cpi. Pour que la juridiction internationale soit donc saisie, il faudrait que son procureur, Luis Moreno-Ocampo, ouvre une enquête de sa propre initiative. Ce qui, selon toute vraisemblance, devrait se faire. Car, ce dernier avait prévenu la semaine dernière qu'il engagerait des poursuites contre quiconque serait responsable de violences meurtrières en Côte d'Ivoire. Mardi, il a aussi dit qu'il engagerait des poursuites en cas d'attaque contre les forces des Nations Unies présentes en Côte d'Ivoire. Selon les responsables de la mission onusienne en Côte d'Ivoire, certains de leurs fonctionnaires sont victimes de menaces de la part de pro-Gbagbo. Une patrouille de l'Onuci a même essuyé, toujours à les en croire, des tirs d'hommes en treillis non-identifiés.
B.K.I.


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