vendredi 24 décembre 2010 par Le Temps

Un vrai camouflet pour le négrier des temps modernes qui n'est tout autre que le Président Français, Nicolas Sarkozy. Son appel lancé aux opérateurs économiques Français vivant en Côte d'Ivoire de rentrer au bercail, dès l'entame de cette crise, n'a pas du tout eu son effet escompté. Ses compatriotes lui ont dit poliment et surtout gentiment, qu'ils ne comptent pas pour l'instant quitter leur pays d'accueil, la Côte d'Ivoire. Toutes les intimidations et autres menaces proférées à leur égard par le Président Sarkozy sont restées vaines. Pour joindre l'acte à la parole, l'association des Français vivant à l'étranger à travers leur représentant, ont ouvertement adressé une missive à leur Président aux élans colonisateurs qu'ils ne sont prêts à plier bagages, pour le bon vouloir de Nicolas Sarkozy. Pis, ils se sont mobilisés aux côtés des Ivoiriens pour mener ensemble, la lutte pour la liberté et de l'indépendance totale. Les Français de la Côte d'Ivoire ont encore en mémoire, le triste évènement qu'ils ont eu à vivre lors de la crise de 2004. Au cours de cette crise, de nombreux Français ont été transportés de force à Paris.

Certains Français avaient perdu tous leurs biens. Parce qu'ils avaient cru en Jacques Chirac le Président d'alors. Mais, c'était mal connaitre celui par qui, le malheur de la Côte d'Ivoire est arrivé.

Transportés en France puis abandonnés par leur président, beaucoup de Français ont été ruinés. Ceux qui pouvaient revenir ont rejoint leur pays d'adoption par leurs propres moyens.

Aujourd'hui encore le même problème se pose aux Français qui doivent choisir entre leur pays d'adoption et leur patrie, la grande France. Cette mauvaise expérience vécue par les Français de Côte d'Ivoire leur a fait prendre conscience. Aujourd'hui, les expatriés français jouent la carte de la prudence et refusent de prendre à la hâte des décisions pour éviter de commettre les mêmes erreurs du passé. Faut-il noter que beaucoup de ces Français ont leur bien ici en Côte d'Ivoire et n'entendent plus tomber sous le charme de la France qui joue sur la fibre patriotiques de ses ressortissants. Dans la même veine, des soldats nigériens ont refusé de se faire embobiner par la hiérarchie de la force Onusienne qui voudrait les associer à la force Licorne pour combattre les Fds de la Côte d'Ivoire. Le courant de la contestation a aussi gagné les soldats ghanéens qui ont pris du recule avec cette même hiérarchie de l'Onu-ci. Les Ghanéens sont déterminés à ne plus jamais associer leur nom au génocide que prépare la France en Côte d'Ivoire.

Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com

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