jeudi 30 dcembre 2010 par Le Patriote

Un contraste. La mère des lieux a été contrainte de quitter les lieux. Mme Thérèse Houphouët-Boigny devrait cohabiter avec des engins de la mort. Elle, dont l'époux, le Père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, avait fait de la paix, la seconde religion de ce pays. La Garde Républicaine (GR) occupe désormais cette résidence. Elle l'a aménagée à son goût. Toutes les chambres climatisées sont occupées par les nouveaux locataires.
Le bar du sous-sol a été transformé en salle de réunion. Chaque jour, les derniers fidèles au régime, les généraux Dogbo Blé (Commandant de la Garde Républicaine), Guiai Bi Poin Georges (Commandant du CECOS) et Vagba Faussignaux ( Commandant de la marine nationale) viennent entretenir leurs troupes et les mercenaires prépositionnés dans cette résidence.
En leur absence, trois officiers assurent la permanence et la liaison avec le PC crise de la GR. Ce sont les commandants Zadi, Digbeu et Kouamé Bi.
Derrière la grande bâtisse, sont cachées des chars et pick-up surmontés de canon. Dans l'entrepôt, des caisses de munitions, de grenades, de roquettes, etc. sont soigneusement rangées.
En face de la résidence de Mme Thérèse Houphouët-Boigny, les toitures des immeubles sont surmontées de canons de calibre 12-7. Des tireurs qui ont pris leur quartier en ces lieux se donnent du beau temps. Avec des jumelles, les soldats onusiens les aperçoivent plastronner.

Coulibaly Brahima

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