Les avocats de Cheick Tidiane Thiam, président du PDCI-RDA, ont réagi ce mercredi à la communication rendue publique le 7 octobre 2025 par le Comité des droits de l?homme des Nations Unies, suite à la deuxième demande de mesures provisoires introduite par leur client.
Dans un communiqué conjoint diffusé depuis Abidjan et Paris, les conseils de M. Thiam ont annoncé que les rapporteurs spéciaux du Comité ont rejeté la deuxième requête de mesures provisoires, précisant toutefois que cette décision ne préjuge en rien du fond du dossier, toujours en cours d?examen. « Aucune décision n'a été prise sur la question de la recevabilité de la communication ni sur le fond des allégations, et l'État Partie est prié de soumettre ses observations », indique la correspondance officielle du Comité.
Les avocats rappellent que cette procédure vise à faire constater les multiples violations des droits civils et politiques de M. Thiam, et affirment leur détermination à poursuivre les actions engagées devant l?instance onusienne pour garantir le respect de ses droits.
Réagissant à cette communication, le PDCI-RDA a publié à son tour une déclaration officielle dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la persistence de la radiation de M. Thiam de la liste électorale, malgré les injonctions précédentes du Comité.
Le parti rappelle qu?en juillet 2025, le même organe onusien avait demandé à l?État ivoirien de garantir à M. Thiam l?exercice de ses droits politiques, conformément à l?article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui protège le droit de voter et d?être élu.
Pour le PDCI-RDA, cette nouvelle démarche de M. Thiam était « parfaitement légitime » au regard du refus persistant du gouvernement ivoirien de se conformer à ses obligations internationales.
Le parti historique ivoirien affirme rester pleinement mobilisé aux côtés de son président dans cette bataille à la fois juridique et politique.
« Le PDCI-RDA appelle ses militants, ses militantes et l?ensemble des Ivoiriens à rester mobilisés et vigilants, dans le respect de la loi, pour la défense de la démocratie et des droits fondamentaux », conclut le communiqué.
R-SEKONGO