jeudi 30 dcembre 2010 par Le Parisien

Arrivés jeudi en Côte d`Ivoire pour soutenir et conseiller Laurent Gbagbo, dont la presque totalité de la communauté internationale demande le départ, l`ancien ministre socialiste des Affaires étrangères Roland Dumas et Jacques Vergès - tous deux avocats - ont dénoncé l`ingérence française et internationale.

Qu`est-ce qui autorise le gouvernement français à intervenir dans une querelle électorale en Côte d`Ivoire ? Le temps de la colonisation et des juges de paix à compétence étendue est terminé, a lancé sur iTélé Jacques Vergès, 85 ans. J`ai quelques indications pour pouvoir dire que tout le monde n`est pas d`accord dans la communauté internationale. Elle se résume à quelques personnalités qui se mêlent de tout et dont on va examiner le cas, a pour sa part estimé Roland Dumas, 88 ans.

L`hypothèse d`une intervention militaire écartée

Des déclarations qui tranchent avec l`unanimité en faveur d`Alassane Ouattara, affichée par les Nations unies, l`Union africaine, l`Union européenne et la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao). Toutes ces organisations ont appelé Laurent Gbagbo à céder sa place à son rival, dont elles ont reconnu la victoire à l`élection présidentielle du 28 novembre dernier. Une élection nulle et non avenue pour le président sortant, que le conseil constitutionnel ivoirien a déclaré vainqueur.

Les pressions diplomatiques se multiplient sur le camp Gbagbo. L`Union Européenne a annoncé qu`elle ne reconnaitrait que les ambassadeurs nommés par Ouattara tandis qu`une délégation de chefs d`Etat africains s`est rendue mardi à Abidjan pour tenter de persuader le sortant de céder son siège, sans résultat. Mandatés par la Cédéao, ils doivent revenir la semaine prochaine. Un temps évoquée, combattue par des intellectuels, l`hypothèse d`une intervention militaire des Etats de l`Afrique de l`ouest a été écartée.

Vive tension à Abidjan ... suite de l'article sur Le Parisien

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