vendredi 31 dcembre 2010 par Le Nouveau Réveil

L`exhortation du ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan aux fonctionnaires et agents de l`Etat, à cesser toute collaboration avec le groupe d`Aké N`gbo continue d`être rejetée par certains travailleurs. Jugés proches ou pas de Lmp, ces agents doivent se raviser et suivre les consignes du ministre et du Premier ministre, Guillaume Soro. C`est un gros risque pour ces fonctionnaires et agents de l`Etat que de s`inscrire la logique de conjonction du pouvoir mise en route par Laurent Gbagbo et ses hommes. Se trouvent-ils de la dignité à composer avec un groupe vomi par le peuple ivoirien et sanctionné sur tous les plans par la communauté internationale ? Le président démocratiquement élu, s`appelle Alassane Ouattara. Son élection a été certifiée par la plus haute autorité en la matière en la personne du représentant spécial du Secrétaire général de l`organisation des Nation Unies (ONU), Y.J Choi. Une autorité dûment établie par toutes les parties impliquées dans le processus de sortie de crise dont Laurent Gbagbo et ses alliés. Cette certification a été reconnue par la communauté internationale qui n`a donc pas hésité à financier à coût de milliards, la sortie de crise dont la présidentielle ivoirienne en constitue une étape cruciale. La preuve de la reconnaissance de Alassane Ouattara, comme président légitime, fait de lui le N°1 ivoirien légal. C`est d`ailleurs pourquoi, il a la signature sur les avoirs publics ivoiriens et est seul habilité à nommer des diplomates pour notifier la représentativité officielle et solennelle de la Côte d`Ivoire dans les autres pays et au sein d`organismes de premier plan comme l`Onu. Ces faits devaient rassurer et incliner les travailleurs de l`Etat à mettre à exécution. Les décisions et mesures prises par le gouvernement de Guillaume Soro, nommé au poste de Premier ministre par le Président de la République, Alassane Dramane Ouattara. Hélas, certains fonctionnaires et agents de l`Etat refusent de voir la vérité qui scintille sous leurs yeux. Ils sont tout simplement décidés de tordre le cou aux mesures du chef de l`Etat. Cette attitude fait ainsi d`eux des "indisciplinés" et des "hors-la-loi". Et ils s`en prendront à eux-mêmes s`ils tombent dans les mailles du filet du "comité de discipline" du gouvernement Soro "chargé d`évaluer, au cas par cas, les faits incriminés, en vue de l`adoption de mesures administratives appropriées ou même d`apprécier l`opportunité de poursuites judiciaires. Par ailleurs, précise le communiqué du Premier ministre, "ces sanctions administratives n`excluent pas la mise en ?uvre des sanctions personnelles et ciblées, adoptées par l`Union européenne et l`organisation des Nations Unies dans le cadre de la résolution de la crise institutionnelle que traverse notre pays". Alors espérons que ces travailleurs "indisciplinés" retrouvent la raison et rejoignent la légitimité et la légalité dans leur grand et propre intérêt.

M. Opong



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