vendredi 31 décembre 2010 par Le Patriote

Eux, ils font partie de ces personnalités aux actions funestes. A aucun moment, ils n'ont posé d'actes susceptibles d'améliorer le quotidien de la nation et du peuple. Au nombre des hommes clés de l'année 2010, ils sont classés dans la catégorie des zéros.

Gbagbo Laurent, l'usurpateur de pouvoir

Homme reconnu pour son art de la tromperie, Gbagbo Laurent est le chef de file incontesté des personnalités qui ont pourri la vie de la nation en 2010. Faisant de la crise politico-militaire de 2002 son cheval de bataille durant toute la campagne électorale de 2010, Gbagbo refuse de céder le pouvoir que le peuple lui a arraché le 28 novembre dernier. Mauvais perdant, il est même allé jusqu'à s'acquérir de nouvelles armes de guerre en Angola et recruter des mercenaires angolais et miliciens libériens pour tuer son peuple. La répression meurtrière de la marche sur la RTI du 16 décembre dernier est l'illustration du sadisme de Gbagbo qui est prêt à tout pour confisquer le pouvoir. Cela au mépris de la volonté du peuple. Décidé à plonger le pays dans une guerre civile, Gbagbo avait pourtant l'occasion de sortir grandi et d'entrer dans l'histoire par la porte grandement ouverte. Malheureusement, la tyrannie a eu raison de lui. Le pouvoir, quand tu nous tiens ! C'est naturellement qu'il culmine en tête des zéros de l'année 2010.


Paul Yao N'Dré ou celui piétine le droit

Nommé président du Conseil constitutionnel le 8 août 2009, l'impartialité de Paul Yao N'Dré avait été remise en cause. L'issue du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010 a fini par convaincre ceux qui doutaient de l'honnêteté intellectuelle du successeur du magistrat Yanon Yapo. Ce juriste qui avait promis une neutralité absolue aux Ivoiriens juste après sa nomination, a montré sa face hideuse au monde entier en proclamant la victoire de Gbagbo Laurent (51%). Président du conseil général de Divo et directeur de campagne de Gbagbo dans le même département, ce militant convaincu du FPI est l'unique responsable de la situation de crise que vit la Côte d'Ivoire en ce moment. Le professeur d'université, sans vergogne, a tordu le coup au droit en supprimant le vote dans sept départements favorables à Alassane Ouattara pour annoncer la réélection de son mentor. Et pourtant, 24 heures avant, la CEI a donné vainqueur le candidat du RHDP, Alassane Ouattara (54%). Des résultats certifiés par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU conformément à l'Accord de Pretoria signé le 6 avril 2005 par les parties ivoiriennes. En choisissant de farder le droit, Yao N'Dré est à la base du hold-up électoral de Gbagbo.

Blé Goudé, le casseur tout-terrain

Reconnu mondialement pour ses actes de vandalisme, Blé Goudé Charles s'affirme au fil des années négativement. Célèbre voleur de licence d'Anglais, cet individu a été à la base de tous les mouvements de contestation tendant à retarder les échéances électorales en Côte d'Ivoire. Déjà au début de l'année, il a organisé des manifestations pour réclamer le départ de Beugré Mambé (ex-président de la CEI). Des actes de sabotage qu'il a mené régulièrement tout au long de l'année. Prompt à inciter les jeunes patriotes nourris à la sève nationaliste, à la haine et à la révolte contre les ressortissants étrangers, le haut-parleur de Gbagbo a fait attaquer un convoi des casques bleus, faisant un blessé et un véhicule calciné, le mardi dernier à Yopougon (Abidjan).

Damanan Pickass, vandale à col blanc

Commissaire de la CEI, l'ancien président de la jeunesse du FPI est l'incarnation de ce que le FPI fabrique. Un soir du 1er décembre 2010, cette petite frappe a arraché la feuille des résultats partiels de la présidentielle que s'apprêtait à livrer le porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba. En compagnie de Véhi Tokpa, son collègue du FPI, Damanan Pickass a empêché par tous les moyens la proclamation des résultats de la présidentielle. Une honteuse image qui a fait le tour du monde entier. Un acte de vandalisme qui illustre la violence dans laquelle excelle le parti de Laurent Gbagbo.


Vagba, Dogbo, Guiai Bi, Généraux putscistes

Ces trois officiers supérieurs de l'Armée tirent les ficelles du hold-up électoral de Gbagbo. Vagba Faussignaux de la Marine, Dogbo Blé Brunot de la Garde républicaine et Guiai Bi Poin du CeCos ont pris l'ancien président ivoirien en otage et dirigent les tueries et assassinats des militants et sympathisants du RHDP depuis la présidentielle du 28 novembre dernier. Et leur présence sur la liste de la CPI n'est pas usurpée.

Brou Amessan Pierre : le tueur médiatique

Bombardé directeur général de la RTI par le bon vouloir de Gbagbo Laurent, Brou Amessan a depuis lors, transformé la télévision nationale et la radio en canaux de propagande des idéaux nationalistes et exclusionnistes. Les médias d'Etat qu'il a sous sa responsabilité sont devenus des incitateurs à la haine. Militant farouche et adepte de la violence, Brou Amessan est le complice des multiples forfaits du camp Gbagbo. Une participation active aux nombreux crimes de la refondation dont il répondra devant la CPI.

OUATTARA Gaoussou

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023