vendredi 31 décembre 2010 par Le Patriote

Qui sait où est décédé Milosevic, doit se soucier aujourd'hui de l'avenir de notre cher Laurent Gbagbo. En effet, tiraillé de toutes parts, Laurent Gbagbo, le vaincu de l'élection présidentielle de 2010 en Côte d'Ivoire, vient de s'offrir les services de Me Jacques Verges. Le faisant, Laurent Gbagbo croit sortir vainqueur de sa défaite dans les urnes par la voie juridique. Aussi, a-t-il décidé de s'offrir les services de Me Verges, un nom célèbre, qui s'est malheureusement illustré négativement durant sa longue carrière, d'avocat au point d'être qualifié et à juste l'avocat des causes perdues, mais aussi et surtout des dictatures. Le plus illustre de ces dictateurs, se nomme bien entendu Slobodan Milosevic, ancien Président Serbe, qui a fini sa vie en prison après que sa cause ait été défendue sans succès par, celui qui se présente aujourd'hui comme le sauveur de Laurent Gbagbo. Durant la cinquantaine d'année qu'il a servi comme avocat, M Verges, comme on peut le lire dans plusieurs articles écrits sur lui, aurait pris faits et causes pour les dictateurs, les terroristes, dont il a fait miroiter la victoire d'un procès, qui n'est jamais arrivé. Comme Milosevic, ses clients ne sont jamais sortis des griffes de la justice. Khieu Samphan, ami de longue date et Khmers rouges au Cambodge, a fait appel à Me Verges comme avocat extérieur pour défendre sa cause devant la justice de son pays. Les membres du FLN, Front de libération national, en Algérie font parties des clients de cet avocat que certaines personnes n'hésitent pas à qualifier de : terroriste . Sa fortune, l'homme l'aura tiré de son assistance aux dictateurs africains. Normal qu'au soir de sa vie, il décide de revenir en Afrique pour défendre un autre dictateur , Laurent Gbagbo qui a décidé de se maintenir au pouvoir contre l'avis de son peuple, qui lui a préféré son adversaire Alassane Ouattara, au soir du 28 novembre 2010. En débarquant sur les bords de la lagune Ebrié, Me Jacques Verges, n'est pas venu seul. Il est venu avec un ancien ministre des Affaires étrangères de France, Roland Dumas. Lui aussi vient en pompier pour défendre une cause perdue. Comme Me Verges, Roland Dumas, 85 ans, traine derrière lui, plusieurs casseroles. Aujourd'hui, il est difficile de parler de ce collaborateur de François Mitterrand sans évoquer l'affaire Elf, l'affaire des frégates de Taïwan et surtout l'affaire de succession de Giacometti. Dans la dernière affaire, le ministre qu'il fut a été condamné de manière définitive, à 12 mois d'emprisonnement avec sursis et 150000 euros d'amande pour complicité du sculpteur Alberto Giacometti, la Cour de Cassation ayant rejeté son pourvoi le 10 mai 2007. En 91, dans l'affaire de la vente des frégates à la Taïwan, il a été question de 500 millions de dollars de commissions versées aux deux parties. Dans cette affaire, le nom de Roland Dumas a été à plusieurs reprises. Le dernier fait dans lequel le nom de Roland Dumas a été cité, reste l'affaire Elf. En 90, un détournement de sommes d'une entreprise pétrolière a éclaboussé mettant en cause des hommes politiques dont Roland Dumas sur qui des soupçons ont pesé dans cette affaire. Sa maitresse d'alors ayant profité de l'argent détourné par les responsables de l'entreprise. On comprend dès lors, les raisons de la présence de ceux deux barbouzes en terre ivoirienne : se faire de l'argent pour s'assurer leurs vieux jours. Que celui qui a des oreilles entende, comme l'enseigne la bible.

Thiery Latt

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