vendredi 31 dcembre 2010 par AFP

Les violations des droits de l`homme en Côte d`Ivoire, à la suite de l`élection de fin novembre, pourraient constituer des "crimes contre l`humanité" qui doivent être "sévèrement punis", affirment vendredi dans un communiqué des experts de l`ONU.
Les experts onusiens, spécialisés dans les droits de l`homme, se disent
"profondémment préoccupés par les violations importantes des droits de l`homme
(en Côte d`Ivoire) qui pourraient constituer des crimes contre l`humanité".
"Selon des sources crédibles, des disparitions forcées ou involontaires,
des détentions arbitraires, des exécutions extrajudiciaires, sommaires ou
arbitraires, et des actes de violence sexuelle pourraient avoir eu lieu ou
pourraient encore se produire en Côte d`Ivoire", dénoncent-ils.
"Lorsqu`elles sont commises dans certaines circonstances, les disparitions
forcées équivalent à des crimes contre l`humanité", prévient ainsi le Groupe
de travail de l`ONU sur les disparitions forcées ou involontaires.
Le Conseil des droits de l`homme de l`ONU avait déjà adopté jeudi dernier à
l`issue d`une session spéciale sur la Côte d`Ivoire une résolution dénonçant
les "atrocités" commises après les élections de novembre.
Le Conseil constitutionnel ivoirien a proclamé Laurent Gbagbo élu à l`issue
de la présidentielle du 28 novembre, invalidant ainsi les résultats de la
Commission électorale indépendante qui venait d`annoncer la victoire
d`Alassane Ouattara, reconnu président par la quasi-totalité de la communauté
internationale.

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