Le président du comité fair-play Côte d'Ivoire, structure bien connue dans le domaine sportif ivoirien, s'est invité dans la crise postélectorale que vit son pays. A cet effet, il a donné sa vision des faits au Parlement ?'Panthéon'' de Gesco, dans la commune de Yopougon, le samedi 8 janvier 2011.
Le Président du comité Fair-play Côte d'Ivoire a donné un coup de pied dans la fourmilière. Se prononçant sur la crise inter ivoirienne, Guy Monsio, a d'entrée de jeu fait remarquer que du sport à la politique il n'y a qu'un seul pas. Il s'agit dans les deux cas d'une compétition régie par des règles précises , a-t-il énoncé. Puis de s'arroger le droit de fustiger à cet effet, le comportement des occupants du ?'Palais fictif de la République Hôtelière du Golf''. Car pense-t-il, c'est à dessein que ce ?'complot ourdi'' a été lancé contre la Côte d'Ivoire. D'où ses vérités à la communauté internationale. Ne soyez pas étonnés face aux réactions des uns et des autres, car à partir du moment où les USA sont impliqués dans le complot contre nos institutions, ne vous attendez pas à ce que des pays comme l'Angleterre, Israël ou encore moins le Canada donnent des avis contraires, c'est tout un réseau, a-t-il asséné. C'est pourquoi il a invité les patriotes à la non-violence. Les patriotes doivent observer la non-violence face aux multiples actes de provocation de la part de la rébellion politico-armée , a-t-il affirmé. Toutefois, il apporte des précisions sur la non-violence qu'il recommande. Nous devons être fair-play comme le Président de la République SEM Laurent Gbagbo qui, malgré tous ces obstacles part de victoires en victoires (...) Car le non-violent, c'est celui qui n'a pas peur, qui se porte au devant du danger, c'est l'agressivité , a-t-il tranché. Et de préciser, () être fair-play ne veut pas dire être neutre. Nous avons mené une longue campagne de sensibilisation à l'endroit des politiques depuis le déclenchement de cette crise. Mais à la lumière des choses, force est de constater qu'il y a un camp (Ndlr : le camp Ouattara) qui est dans une logique de guerre , a-t-il conclu.
Aymar Dedi