mardi 11 janvier 2011 par Le Patriote

Maudit soit celui qui ne veut pas se soumettre à la volonté du bon peuple souverain de Côte d'Ivoire ! Depuis la mort de son premier chef, Cardinal Yago, l'Eglise catholique de notre carré a perdu en notoriété, donc en influence. C'est que les successeurs du Cardinal n'ont jamais partagé ni la souffrance ni la douleur des populations. Plus d'une fois, ces chefs ont été surpris dans le marigot politique en train de comploter pour certains leaders politiques contre d'autres. Quand il a été établi que le Général Guéi a été extrait de la Cathédrale St Paul du Plateau, la plus grande maison de Dieu-le-Père, nulle part l'on a entendu les chefs de cette grande famille chrétienne, s'indigner de cet acte odieux. Si l'on ne peut plus se réfugier dans la maison du père pour échapper à des tueurs, où donc peut-on aller ? Depuis l'accession au pouvoir de l'ancien séminariste de la région du Fromager, les tueries, les meurtres et autres assassinats sont devenus le lot quotidien des habitants de ce pays. Jamais, le bon peuple de Côte d'Ivoire n'a entendu ces chefs religieux se dresser devant ces forfaits. Mais, pour eux, utiliser la force pour déloger l'usurpateur et faire respecter la volonté du peuple est ce qu'il a de plus criminel. Ces représentants du Saint-Père qui est au Vatican (Italie), brandissent la cuirasse de la souveraineté nationale, et parlent d'ingérence de la communauté internationale. C'est à se demander si leur protégé, le candidat malheureux du FPI représente à lui seul tout le pays. Or, sous d'autres cieux, des chefs comme eux se sont élevés contre l'injustice, la soumission du peuple. Il y en a même qui ont pris le maquis pour mettre fin à la tyrannie, à la dictature. Dans la crise que traverse le pays, les chefs en question se voilent les yeux pour ne pas voir qu'il y a une injustice quelque part et que parmi ceux qui ont donné leurs voix au candidat du RHDP, il y a également des fidèles de leurs Eglise. Ils feignent d'oublier que la démocratie, c'est la loi du plus grand nombre. Et qu'avec plus de 54% de suffrages exprimés, Alassane Ouattara qui a été Premier ministre d'Houphouët, a battu Laurent Gbagbo (moins de 45%). Les Ivoiriens se battent aujourd'hui pour que la seule voie d'accession au pouvoir soit et demeure celle des urnes. Ceux qui, aujourd'hui encouragent, sous quelque forme que ce soit, le candidat perdant dans son action, veulent installer définitivement ce pays dans les coups de force permanents. Aujourd'hui, comme parlerait Gbagbo, il y a deux camps : celui de ceux qui sont pour la démocratie vraie, c'est-à-dire les partisans du président élu et ceux qui refusent la démocratie, c'est-à-dire, ceux du candidat malheureux. Et nous voyons, ahuris, nos Evêques, les successeurs de Pierre, prêcher pour le mensonge, le non respect des engagements, la fourberie. Le peuple souverain de Côte d'Ivoire, dans sa très grande majorité et dans toute sa diversité, a souhaité qu'Alassane Ouattara préside à sa destinée pour les cinq années à venir. Que nos Evêques aident cette volonté établie par Dieu, en toute vérité, à s'exercer ! Si vraiment, ils sont de bons bergers
Raoul Mapiéchon



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