Les Forces nouvelles sont prêtes à accueillir tous les Ivoiriens se sentant en danger dans les zones où règnent, en maîtres absolus, les miliciens et autres mercenaires qui échappent au contrôle des Fds. Car, les zones sous contrôle des Forces Nouvelles restent et demeurent non seulement sécurisées mais soucieuses des valeurs humaines . Ces propos ont été tenus, hier, par le porte-parole des Forces nouvelles Félicien Sékongo. C'était au cours d'un point-presse à Bouaké. Revenant sur les affrontements inter-ethniques de Duékoué, le conférencier a indiqué que cette situation résulte de la campagne de désinformation, d'intoxication et des appels à la haine tribale et ethnique, entretenue par des cadres de La majorité présidentielle (Lmp) et véhiculée par la Rti qui, selon Félicien Sékongo, joue le rôle de radio mille collines. C'est Laurent Gbagbo qui, à court d'argument pour justifier sa tentative de confiscation du pouvoir, brandit, à longueur de journée, aux yeux du monde, le spectre de la guerre civile, qu'il prépare activement. La situation à Duékoué n'est que la conséquence immédiate des déclarations incendiaires et irresponsables de Lmp , a relaté l'envoyé de Guillaume Soro. Et Félicien Sékongo de préciser que Laurent Gbagbo a recruté massivement des mercenaires libériens et des miliciens qui pullulent actuellement dans l'ouest montagneux, occasionnant la fuite des populations de Duékoué, de Guiglo et de Bangolo vers les zones sous contrôle des Forces Nouvelles et le Libéria voisin. Après quoi, face à l'entêtement de Laurent Ggabgo à s'accrocher au pouvoir, le conférencier a avancé que ce dernier veut simplement tuer la démocratie. Mais il trouvera sur son chemin des dignes fils de ce pays qui ont opté pour le changement, la paix et le développement de notre chère Côte d'Ivoire que ces apprentis concepteurs de
théories ont détruite . Ainsi pour bouter Laurent Gbagbo hors du fauteuil présidentiel qu'il continue d'occuper illégalement, le porte-parole des Forces Nouvelles a invité le peuple ivoirien à se mobiliser dans la sérénité, pour les prochains mots d'ordre de l'exécutif et à s'apprêter pour les festivités de la chute imminente du dernier dictateur de la sous-région. Revenant sur les événements de Duékoué, le conférencier a condamné les propos tenus par le ministre de l'Intérieur du gouvernement Aké N'Gbo, Emile Guiriéoulou et de Dosso Charles, secrétaire chargé des victimes de guerre qui ont récemment affirmé que le triste spectacle de Duékoué était l'?uvre de ceux qui veulent attaquer la Côte d'Ivoire pour installer le candidat de l'étranger. Et Félicien Sékongo de rappeler à ces proches de Laurent Gbagbo que plus personne n'est dupe et que ce ne sont pas les étrangers qui ont voté majoritairement pour le Dr Alassane Ouattara.
Denis Koné à Bouaké