mardi 11 janvier 2011 par Le Quotidien

On ne devient pas Président n'importe comment en Côte d'Ivoire et n'importe qui ne devient pas
Président chez nous. Les Ivoiriens sont maîtres de leur destin. Que les gens cessent de rêver, parce que nous sommes déterminés à défendre notre souveraineté et à faire respecter notre constitution, a indiqué Marie-Odette Lorougnon, Secrétaire nationale des Femmes du FPI, pour répondre à la communauté internationale qui man?uvre pour imposer Alassane Dramane Ouattara comme Président de la République de Côte d'Ivoire. Il y avait une ambiance de fête, le vendredi 7 janvier dernier au quartier général de campagne du Président Laurent Gbagbo à Abobo, tout comme à la cité Fairmont à Attécoubé, le dimanche dernier, où Marie-Odette Lorougnon a exprimé le message de remerciements, de félicitations et d'encouragements du couple présidentiel aux femmes du vivrier d'Abobo, d'Anyama et d'Attécoubé fortement mobilisées pour la circonstance. Nous sommes venues vous dire merci pour la résistance alimentaire que vous mené. C'est grâce à vous que la Côte d'Ivoire est débout, parce que vous bravez tous les obstacles pour donner à manger aux Ivoiriens.

Ne baissez pas les bras !. Après avoir expliqué les causes de la crise post-électorale que connaît le pays, depuis le second tour du scrutin présidentiel, le 28 octobre dernier, le député d'Attécoubé a demandé à ces braves dames de redoubler d'ardeur, d'être sans crainte et de ne pas céder au découragement parce que la résistance n'est pas terminée. Face aux difficultés rencontrées par les femmes du vivrier dans le cadre de leurs activités, à savoir les problèmes de camions, les tracasseries routières, l'insuffisance de marchés, le manque d'espaces d'approvisionnement, l'envoyée de Simone Gbagbo a rassuré que des mesures seront prises pour mettre fin à leurs souffrances. Marie-Odette Lorougnon qui s'est réjouie de la présence de plusieurs coopératives à ces rencontres, a exhorté les femmes à mieux s'organiser, car c'est dans l'union qu'elles pourront bénéficier de crédits pour développer leurs activités. Il faut travailler pour ne pas tendre la main. Continuez à vous organiser en groupements féminins. Gbagbo reconnaît ce que vous avez fait depuis que la crise a éclaté. Il a pensé à vous à travers la banque de l'emploi qu'il veut créer afin de permettre aux jeunes, aux femmes et aux retraités d'avoir accès au crédit pour développer des activités génératrices de revenus, a-t-elle conclu.

Serge A. Badet

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