mercredi 2 mars 2011 par Autre presse

Nicolas Sarkosy n'a pas obtenu la validation de sa position par l'ONU . Le Conseil de sécurité a rappelé, au contraire et à plusieurs reprises, la souveraineté de la Côte d'Ivoire. Il a donc fait pression sur la CEDEAO, organisation économique Ouest Africaine, pour reconnaître la victoire de M. Ouattara. Ce qui a entraîné par un simple principe de subsidiarité la position de l'Union Africaine. Celle-ci a du renier, temporairement, le rapport de ses propres observateurs pendant le scrutin et celui de son médiateur, Thabo Mbeki, envoyé à Abidjan au lendemain du scrutin. Ce dernier ne sera d'ailleurs rendu public qu'après le sommet d'Addis Abeba, deux mois plus tard.

Le sommet de l'UA à Addis Abeba le 31 janvier est revenu sur sa position et a créé, par une résolution de son conseil de paix et de sécurité, validée ensuite en assemblée générale, un panel de 5 chefs d'Etats pour évaluer les élections Ivoiriennes. le président Jacob Zuma pour l'Afrique du Sud, Le président de la Mauritanie, ceux du Tchad et de la Tanzanie et BlaiseCompaoré du Burkina Faso forment ce panel de haut niveau.

Le président de la CEDEAO a protesté vigoureusement, rappelant que la pratique voulait que sa décision soit automatiquement endossée par l'UA. Le secrétaire général de l'ONU, Ban KI Moon a déclaré que recompter les voies serait "une grave injustice" , et Nicolas Sarkosy est intervenu lui-même devant tous les chefs d'Etat d'Afrique... Autant le dire, c'est la panique dans le camps du mensonge...

Après le passage de leurs experts à Abidjan et au vue des éléments concréts, le panel ne s'orientait plus vers la reconnaissance de M. Ouattara. Celui-ci a alors relancé ces rebelles et mercenaires pour commettre des actes de terrorisme et guérilla urbaine, afin d'empêcher les chefs d'Etat de se rendre à Abidjan. Il pensait sans doute torpiller le panel de l'UA. M. Compaoré et le secrétaire de la CEDEAO, derniers défenseurs de la position de M. Ouattara et de la France dans ce panel, ont refusé de se rendre à Abidjan, évoquant des raisons de sécurité. Les autres chefs d'Etat, très déterminés, se sont rendus à Abidjan et ont rencontré tous les protagonistes. M. Ouattara a d'abord refusé de les recevoir, puis s'y est résigné. ... suite de l'article sur Autre presse

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