mercredi 2 mars 2011 par AIP

Comme d'habitude, des automobilistes, motocyclistes et autres usagers se rendent dans des stations-services et achètent du carburant dans ces récipients.

"C'est nos clients habituels et puis, c'est aussi nos frères de sang, on se connaît bien. C'est pas eux qui mettent le feu en ville", a fait savoir un pompiste d'une station-service non loin du marché Mô-Faitai interpelé sur la mesure d'interdiction.

Un autre pompiste d'une autre station installée à la gare routière dit avoir reçu l'ordre d'un de ses patrons de servir un chauffeur de minicar, communément appelé ?'gbaka'', dans un bidon jaune, d'environ 20 l.

"C'est seulement 15 l de super que j'ai servis pour envoyer dans un village, le bidon n'est même pas rempli. C'est un de nos patrons qui a envoyé le monsieur que j'ai servi. Il va avec ça au village ; c'est même pas pour la ville ici", se justifie-t-il.

Dans presque la totalité des stations-services de la capitale politique ivoirienne, des individus en voiture, à moto ou à pied continuent de se faire servir du carburant dans des bidons, faisant fi de la mesure du gouvernement ivoirien, lue par le ministre des Mines et de l'Energie, Augustin Kouadio Komoé.

(AIP)

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