mercredi 16 mars 2011 par Le Patriote

La cause est entendue. Le débat est clos, définitivement. Le 28 novembre 2010, le candidat du RHDP a fait de celui du camp LMP, une bouchée. Le bon peuple de Côte d'Ivoire s'est exprimé sans ambiguïté. Il a porté son choix sur l'ancien directeur adjoint du FMI pour présider à sa destinée pour une première période de cinq ans. Le candidat malheureux blessé dans son orgueil, n'a pas voulu reconnaître sa cuisante défaite. Sans rire, sans tenir compte de la souffrance du bon peuple de Côte d'Ivoire, contre toute l'humanité entière, celui qui se vantait d'être le plus grand des démocrates, a voulu en imposer à la République. Ses anciens camarades du club des présidents viennent de lui rabattre le caquet. Lui si bavard a commencé à balbutier. Il parle à présent sans lever la tête. Pour ne pas lui faire boire le calice jusqu'à la lie, ces Chefs d'Etat ont demandé au nouvel élu du peuple de lui offrir une porte de sortie honorable. Ils lui demandent, au nom de la paix, de fermer légèrement les yeux sur les crimes de sang, les crimes économiques et financiers perpétrer dans le pays pendant les dix longues années que l'ancien opposant historique a passées dans notre palais. En plus, de prendre dans son gouvernement, quelques cadres de son parti politique pour le bien des populations. Quand on pense aux charniers, aux détournements des deniers publics, aux déchets toxiques, aux ruines des infrastructures à la déstructuration de la société, à l'avilissement de la jeunesse, on a presque envie de dire que le Machiavel des lagunes ne mérite pas de sortir par une porte. Même par la fenêtre, c'est faire injure au bon peuple de Côte d'Ivoire. Qu'est-ce qu'il a souffert, ce peuple ! Cela fait dix ans qu'il n'a pas connu la tranquillité. Cela fait dix ans qu'il voit ses enfants tomber sous les balles assassines du régime sanguinaire du professeur d'histoire. Le bon peuple de Côte d'Ivoire ne doute pas des qualités humaines de celui qu'il a élu. Il consentira les sacrifices nécessaires pour notre bonheur. Mais, il faut reconnaître que cela sera un autre exercice difficile, un supplice pour le bon peuple de notre carré. Le chef de la refondation, à la vérité, ne mérite pas les honneurs à sa sortie. Il n'a pas mérité de la République. Bien au contraire. La seule sortie qui lui sied est un passage devant le juge pour un billet dans une cellule de prison. Avant de rendre compte à Dieu, il devrait payer devant les hommes, pour tous les crimes commis par lui ou en son nom. Si ses affidés et lui ne reconnaissent pas leurs fautes et ne prennent pas conscience du tort qu'ils ont fait au pays et à la nation, demain, leur exemple pourrait être suivipour le grand malheur du bon peuple de Côte d'Ivoire. Mais, la paix a un prix


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