Il voulait une solution africaine à la crise qui secoue notre pays depuis sa défaite électorale et sa tentative de confiscation du pouvoir. De tous ses v?ux, il a appelé à la médiation de l'Union Africaine, pour trancher définitivement l'équation ivoirienne. Il avait visiblement besoin d'un mois supplémentaire pour se donner l'illusion d'être toujours aux affaires en Côte d'Ivoire. Il y a quelques jours, le verdict de l'UA est tombé, comme un couperet, et la couleuvre aura été véritablement longue pour le grand chef de la refondation. Laurent Gbagbo a été une fois de plus débouté et renvoyé à sa copie. Alassane Ouattara a été reconnu comme le vainqueur de l'élection présidentielle, donc le Président de la République de Côte d'Ivoire. A n'en point douter, les Ivoiriens espéraient que le camarade socialiste se soumette à la décision de l'instance africaine. L'homme n'a pas varié dans sa démarche. Il continue de se braquer contre tout et contre tous. Depuis trois mois, ses amis et lui entreprennent de détruire les fondements et fondations d'un pays qu'ils prétendent pourtant aimer plus que tout le monde. Depuis trois mois, ils mettent à mal l'unité et la cohésion nationale. Comme s'ils étaient les seuls habilités à présider aux destinées de la Côte d'Ivoire, ils tentent de créer les conditions d'une guerre civile, qu'heureusement, personne ne souhaite dans notre pays. A cause de leur manque de fair-play, la vague de violence a gagné les quatre coins de la Côte d'Ivoire. Assurément, la mascarade ne pouvait prospérer. Laurent Gbagbo qui sait, en son âme et conscience, qu'il a mordu la poussière face à Alassane Ouattara, continue de faire de la résistance et de mettre en péril la vie de ses compatriotes. Le patriote , le résistant et le nationaliste est en guerre contre les Ivoiriens. Après moi, c'est le déluge , avait-il clamé ses. Ses partisans accompagnant cet ignoble cri. Le grotesque scénario est en marche. Cependant, il ne faut pas désespérer. De même qu'une guerre civile n'est pas possible chez nous, de même nul ne pourra empêcher l'avènement de la nouvelle Côte d'Ivoire amorcée avec le sacre en novembre dernier, du Président Alassane Ouattara