mercredi 16 mars 2011 par Le Temps

Les Américains échouent, mais ne renoncent pas. Ils reprennent leur agent au Fmi pour avoir le temps d'organiser son retour. Bédié est poussé à la faute dans la gestion des affaires publiques avec les innombrables détournements et affaires sales notamment les Dépenses engagées non ordonnancées (Denos). Il prononce un mot dont les Américains ont horreur, l'Ivoirité. Parce qu'il faut savoir que, pour les Américains, la garantie de la production du cacao va avec la naturalisation massive des Burkinabé.
Une main-d'?uvre moins chère et formée pour la production du cacao. Parler d'ivoirité, c'est empêcher cette main-d'?uvre bon marché de se déverser en toute sécurité en Côte d'Ivoire.
L'occasion était bonne pour faire un coup d'Etat. Car, il faut savoir que nos autorités (françaises) n'ont jamais envisagé un coup d'Etat contre Bédié qui est considéré comme leur homme, en tant que digne successeur d'Houphouët-Boigny. Là encore, le plan des Américains d'installer leur homme échoue avec le Général Robert Guéi qui organise une élection qui donne le pouvoir à Laurent Gbagbo, un socialiste de surcroît. Cela met les chocolatiers américains en colère. C'est pourquoi, une fois encore, sans même attendre de voir agir le nouveau président pour le juger sur pièces, la Cia met en marche, par une succession de coups d'Etat qui échouent les uns à la suite des autres, durant toute l'année 2001, un autre plan. De guerre lasse, elle monte une rébellion financée par le lobby américain et d'autres entreprises financières à raison de plus de 25 millions par mois pendant plus de deux années. La mission des militaires français ayant montré ses limites en Côte d'Ivoire, les Américains réussissent à suggérer l'envoi des Casques bleus de l'Onu. Le décor est planté pour le départ de Laurent Gbagbo


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