jeudi 17 mars 2011 par Le Patriote

Ils ne veulent pas être payés en monnaie de singe. Les mercenaires libériens, recrutés par les cadres LMP de l'Ouest montagneux ne veulent pas qu'on se sépare d'eux comme d'un citron pressé . Pour faire payer leurs recruteurs, qui veulent se débarrasser d'eux, "les chiens de guerre" font voir des vertes et des pas murs aux populations de l'Ouest, surtout dans les localités qui ne sont pas encore tombées dans l'escarcelle des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (la fusion FDS- FN). Et c'est la région du Moyen Cavally qui paie, en ce moment, le lourd tribut de leur barbarie. Elle qui subit, depuis la prise du pouvoir, en 2000 par Gbagbo. Les cadres et fils de la région au nombre desquels Marcel Gossio, Voho Sahi, Guiriéoulou Emile, Hubert Oulaye, Pol Dokuoi, Eloi Oulaï font vivre le pire des tueries et la destruction de biens à leurs propres parents. Début mars, la ville de Toulépleu a été mise sens dessus sens dessous par les mercenaires et les miliciens. Sur ordre des cadres LMP, l'hôtel de Dénis Zion Kah, Directeur général des éditions "le Réveil" a été réduit en ruines. Sans s'arrêter là, ils ont copieusement pillé la résidence du ministre des Sports, Dagobert Banzio, avant d'incendier tout le reste du village de Tinhoun.
De sources concordantes, les mercenaires libériens sont passés à une vitesse supérieure dans les actes répréhensibles. Dans la nuit de mardi, ils ont attaqué le corridor d'entrée de Duékoué sur la route de Guiglo. Cela fait des semaines qu'ils ne perçoivent pas leurs primes. Ils décident donc de se faire payer sur le terrain. Mais, bien plus, Il leur a été demandé de rentrer chez eux. Ce sont des gens recherchés au Libéria. Ne sachant plus où aller, ils fuient dans toutes les directions. Ils constituent désormais un danger permanent dans la nature.
Un mercenaire n'étant jamais contrôlable, les fils de la région qui n'ont jamais ?uvré pour le bonheur de leur région sont-ils heureux aujourd'hui de savoir que leurs parents vivent la dernière des misères ? Pendant ce temps, Gbagbo dont ils disent vouloir le bonheur ne peut autoriser pareilles atrocités sur ses parents.
Les FRCI accusées d'être les auteurs de cette attaque ont formellement démenti. Après avoir pris Toulépleu et Doké récemment, les hommes du Commandant Loss gardent pour l'instant leurs positions, rapporte une source proche des FRCI
Jean- Antoine Doudou

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