vendredi 18 mars 2011 par Le Patriote

La CPI surveille la Côte d'Ivoire . Sortant de sa réserve, la juridiction de La Haye avait indiqué le 03 décembre dernier, par la voix de son Procureur adjoint, Fatou Bensouda, vu des violences postélectorales occasionnées par la forfaiture commis par le Conseil Constitutionnel, qu'elle suit de près la situation de violences généralisée de la Côte d'Ivoire. Depuis cette sortie de l'adjoint du Procureur Luis Moreno Ocampo, Laurent Gbagbo et ses soldats ont presque mis des bouchées doubles dans la réalisation de leur sale et ignoble besogne de massacre de population civiles. Les violations graves des droits de l'homme, du droit international humanitaire ainsi que des actes constitutifs de crimes contre l'humanité sont perpétrées au quotidien à Abidjan et dans les villes de l'intérieur, par les hommes armes pro-Gbagbo. Massacres, tueries massives de femmes, disparitions, crime crapuleux, assassinats politiques, actes de torture, répression brutale et sauvage, exécutions sommaires et extrajudiciaires, violences sexuelles : les détailles de ces crimes dont beaucoup ont été commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre des populations civiles et dont la responsabilité est attribuée à Laurent Gbagbo et ses sbires sont consignés dans le dernier rapport très accablant de Human Rights Watch à Abidjan
La campagne de violence organisée que mènent depuis trois mois les forces de sécurité contrôlées par Laurent Gbagbo et les milices qui le soutiennent, précise le rapport, s`apparente de toute évidence à une série de crimes contre l`humanité . Puis de mentionner qu'une enquête menée indique que les forces pro-Gbagbo s'en prennent de plus en plus aux immigrés originaires des pays ouest-africains voisins de la Côte d'Ivoire lors de leurs attaques acharnées contre les partisans réels ou supposés d`Alassane Ouattara, président démocratiquement élu. Fatou Bensouda qui avait clairement indiqué que tous les actes de violence postélectorale seront surveillés et minutieusement examinés de près par le Bureau du Procureur Luis Moreno Ocampo, sait aujourd'hui que selon le décompte de la mission onusienne en Côte d'Ivoire, le nombre de morts avoisine les mille morts. Il est plus urgent d'ouvrir une action judiciaire sur ces crimes crapuleux, odieux qui parfois dépassent tout entendement afin qu'ils ne restent pas impunis
Moussa Keita


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