Les rebelles pro-Ouattara ont été repoussés mercredi, lors de l'attaque de la ville de Duékoué, dans l'Ouest du pays, selon une source proche du théâtre des opérations. En provenance de Toulépleu, les assaillants ont été contenus par les Forces de défense et de sécurité (Fds) qui les ont finalement repoussés en fin de matinée. Nous restons en alerte , a confié une source militaire. Un porte-parole de la rébellion a nié jeudi, toute implication de son camp dans ces attaques menées selon plusieurs témoins, de Toulépleu, une ville sous contrôle de la rébellion. Quand ils sont défaits, ils disent qu'ils ne sont pas mêlés. C'était le cas à Bloléquin, Tiébissou le week-end end dernier et même à Yopougon , rétorque notre source militaire. Selon plusieurs analystes, l'objectif visé est le port de San Pedro, 1er port d'exportation du café-cacao. Si Duékoué était tombé, les rebelles de Ouattara auraient fait un grand pas dans leur conquête de San Pedro, commentent plusieurs observateurs. Depuis le 26 février, des combats opposent les Fds aux rebelles pro-Ouattara qui ont repris, en violation du cessez-le-feu signé en 2004, la guerre en attaquant avec le soutien des forces de l'Onuci (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) et la Licorne (force française) la ville de Zouan Hounien. Quelques semaines plus tard, c'était autour de Bloléquin de subir l'attaque des hommes de Soro qui seront défaits à deux reprises. A Abidjan, c'est la stratégie de l'infiltration couplée d'actes terroristes afin de susciter la psychose avant l'assaut final , rapporte une source proche de la rébellion armée. Le chef rebelle Soro Guillaume en tête, avait annoncé la reprise de la guerre, révélant que son camp était lourdement armé. Refusant sa défaite constatée par le Conseil constitutionnel, plus haute juridiction chargée de proclamer les résultats définitifs de élection présidentielle, Alassane Ouattara depuis son Qg du Golf Hôtel tente, en complicité avec l'Onuci (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) et la Licorne (armée française) de renverser le gouvernement ivoirien.
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