vendredi 18 mars 2011 par Ivoire-Presse

Ce mercredi 17 mars 2011, aux environs de 12h30, des gendarmes opérant à la solde de Laurent Gbagbo ont une fois encore endeuillés les braves populations de la commune d'ABOBO. Ces gendarmes, en faction dans le camp commando de la dite commune, ont tiré des obus avec des canons 120 mm faisant 17 morts dont 15 femmes, et un enfant de 5 mois ainsi que plusieurs blessés graves au bilan partiel.

Ces tirs sont tombés sur le marché, la gare de transport commun UTB et sur des habitations. Nous n'avons jamais imaginé que des frères d'arme qui ont pour devoir la protection des populations pouvaient retourner les armes contre cette même population. Ces gendarmes que nous avions considérés comme des frères d'arme et traités comme tels viennent de rompre cette confiance. En endeuillant la population avec des armes qui sont interdites dans des combats urbains, ces gendarmes obnubilés par des intérêts mercantilistes viennent de se rendre complices de crime contre l'humanité. Il n'y avait pourtant pas de combats dans cette commune à cette heure- là. Quels sont alors les mobiles d'une telle lâcheté dirigée contre la population? C'est pourquoi, nous prenons à témoins la communauté nationale et internationale des conséquences graves de tels actes qui ne resteront pas sans suite. Sur instruction du Général Ibrahim Coulibaly, Commandant en chef des Forces de Défense et de Sécurité Impartiales de Côte d'Ivoire, nous prendrons toutes nos responsabilités afin de rendre justice au peuple.

Dès lors, tous ceux qui occupent encore ce camp commando sont désormais considérés comme des ennemis de la population et nous entendons les traiter avec toute la rigueur que requièrent leurs actes criminels.

Fait à Abidjan, le 17/03/2011
Les Forces de Défense et de Sécurité Impartiales de Côte d'Ivoire

Le Porte Parole
Capitaine Aka Mëyo

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